
Le district de Yamoussoukro a bénéficié de la construction de nombreuses infrastructures de bases cependant leur entretien laisse à désirer. Les voies autoroutières construites sont en état de délabrement avancé.
La sécurité des usagers de la route est en péril à Yamoussoukro. Les célèbres voies routières du district de Yamoussoukro sont en piteux état. Hormis l’axe central qui représente une route internationale stratégique, massivement fréquentée par les voyageurs, ce sont de vastes creux à la taille d’un puisard qui s’étendent le long des chaussées de la capitale politique et administrative de Côte d’Ivoire, exposant les populations à une insécurité routière quotidienne.
Alors que, « tout est fait, il suffit juste d’entretenir, mais ils parlent gros français à la télé », tel est le sentiment de ce chauffeur de taxi en service dans la cité Houphouëtiste.
Dans sa colère, ce transporteur n'hésite pas à indexer une élite caractérisée par des discours fallacieux à la place d’actes concrets visant l’amélioration des conditions de vie de la population. "Ce sont les mêmes qui viennent et repartent pour leurs nombreuses réunions et pour leur week-end" soutient-il.
Des familles de nid de poules jonchent les routes. Les conducteurs roulent à la cadence et à la décadence de déviations successives qui font courir des risques de sorties de route et des collisions entre les automobilistes.
Les populations écœurées
Et pourtant, les voies sont autoroutières. Yamoussoukro se distingue par un réseau routier interne amplement serviable. Ecœurées, les populations d’Assabou, Sinzibo, 50 logements et 227 logements parlent de « négligence » et de « méchanceté » de leurs autorités, à Dioulabougou c'est la "déception". Ces mots rebondissent et s’affichent en capitale sur chacune des lèvres d’une pléthore d’habitants.
« Chacun vient et promet poursuivre l’œuvre du président Houphouët. Mais après, rien de concret » confie un restaurateur de la ville en indexant les élus locaux. Et d’ajouter, « voici que les jeunes continuent de fuirent pour aller chercher du travail à Abidjan ».
Mais fort heureusement, la route qui mène à Abidjan, la capitale économique n'est pas parsemée de lacs. Car, tout comme les routes, les lacs de Yamoussoukro sont délabrés et pollués.
Avec Saxum
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article