Le Conseil d’administration de l’Union nationale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (Unafaci) a échangé avec la presse sur la problématique du logement en Côte d’Ivoire récemment, au siège de cette organisation sis à Yopougon.
Dans ses propos liminaires, Zoma Bi Goua, Pca de l’Unafaci, a déclaré que le déficit du logement demeure une réalité malgré les efforts du gouvernement pour juguler cette question. Avant de révéler que selon une étude réalisée par son service, il faut aujourd’hui plus de 600.000 maisons pour combler ce déficit. Pour y arriver, on doit en moyenne construire 25.000 logements chaque année.
« Ce n’est pas normal, aujourd’hui, nous avons environs 86% des travailleurs ivoiriens des secteurs privé (400.000) et public (187.000), les forces de sécurité (militaires, gendarmes, policiers) qui partent à la retraite sans pouvoir construire ou acheter leur propre toit », a regretté le conférencier.
L’Unafoci s’est réjoui de tout ce qui est fait en Côte d’Ivoire dans la résolution de la crise du logement depuis 2013. Entre autres mesures prises par l’État, la réduction des quotités cessibles de 57 à 35% ainsi que les frais de notaire de 18 à 10%. Tout comme les prêts bancaires qui vont désormais de 5 à 25 ans.
Étant donné que l’État ne peut plus tout faire, Zoma Bi Goua a exhorté les travailleurs à se mettre ensemble pour être plus efficaces en vue d’entreprendre. Sur cette question, il a informé tous les travailleurs que plus de 2000 logements sont disponibles ou en cours de réalisation à Songon, Bingerville, Anonkoua-kouté, Yamoussoukro, Daloa et Gagnoa. Selon lui, cette opération est soutenue par des partenaires financiers, notamment les banques et bien d’autres intervenants dans la réalisation d’infrastructures. «Avec la réponse Unafoci, plus de retraite sans toit », a-t-il lancé. Pour conclure, il a souhaité entre autres que l’État décréte le 28 mars journée nationale de l’habitat.
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