Dess orpailleurs clandestins sont en plein travaux de construction d’une école primaire publique dans le village de Noumawélé, sur la route de Boundiali.
« Ces orpailleurs clandestins sont en train de construire une école primaire publique dans ce village. Ces trafiquants d’or ont même apporté de l’électricité au village et une machine Grader pour élargir la route jusqu’au village de Fonondara », a révélé, selon le quotidien Notre Voie, qui donne l'information, l’expert minier qui dénonce ce qu’il a qualifié de scandale dans le secteur des mines en Côte d’Ivoire au vu et au su des autorités étatiques. Puisque le nouveau code minier, a-t-il ajouté, interdit aux chefs de villages de céder les terres de leur circonscription aux orpailleurs clandestins.
Pour Bodiel N’Diaye, le directeur général de l’entreprise d’exploitation minière, les activités jugées illégales et répréhensibles des orpailleurs clandestins tombent sous le coup de la loi. Il dit ne pas comprendre pourquoi rien n’est mis en œuvre par l’Etat ivoirien pour mettre fin aux actions dévastatrices des orpailleurs clandestins. Il a annoncé que dans le cadre de la conférence trimestrielle de son entreprise qui aura lieu, le dimanche 23 avril prochain, à Tongon, les journalistes auront l’occasion de s’imprégner des réalités de l’orpaillage clandestin à Boundiali.
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