Les opérateurs chargés de la mise en ouvre de la réinsertion des ex-combattants, sous la direction de la Cellule de coordination, de suivi et de réinsertion (Ccsr, ex-Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants, Addr) sont mécontents. Face à la presse hier, jeudi 25 août, les représentants des 14 cabinets concernés ont dénoncé le non-règlement des factures de leurs prestations qui s’élèvent à 732 millions de francs CFA.
Las d’attendre depuis 40 mois, ils interpellent le Président Alassane Ouattara. « Pendant que la communauté internationale dont l’Union européenne en prime, reconnaît au Ddr (projet Désarmement, démobilisation et réinsertion) ivoirien un modèle exemplaire aussi bien dans sa conception que dans sa mise en œuvre, au regard des résultats réalisés, les responsables de structures d’implémentation du suivi-encadrement, vivent dans l’angoisse de l’incertitude du règlement des factures de plusieurs mois d’activités », pestent les responsables des cabinets concernés. Cette situation, signalent-ils pour la regretter, fait qu’ils doivent des arriérés de salaires à leurs employés et trainent des loyers impayés pour les locaux abritant leurs bureaux sans compter leurs engagements non honorés auprès des institutions financières.
(Source : Soir Info)
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