Lorsque la jeune fille tombe enceinte ou qu'elle a des problèmes de santé ou de grossesse, elle peut continuer d’aller à l’école, a assuré Mme Aimée Zebeyoux, à l’occasion de la première journée de l’école et de la jeune fille, organisée par le Comité Lire et savoir au tunnel de la fraternité (LISAF).
Le gouvernement ivoirien a entrepris « des réformes qui favorisent l’admission des filles à l’école même lorsqu’elles sont enceintes, les dispositions sont prises pour qu’elles continuent d’aller á l’école, (car) la grossesse n’est plus un frein à la scolarisation », a-t-elle dit.
Aujourd'hui, soutiendra-t-elle, le taux de scolarisation de la jeune fille est très élevé et est en progression. Dans le primaire le taux net de scolarisation (TNS) est passé de 77,10% en 2015 à 90,10% en 2018, soit une progression de 13%.
Dans le premier cycle du Secondaire ce taux est passé de 29, 90% en 2015 à 39,60 en 2018, soit une hausse de 9,7 %, tandis que dans le second cycle du Secondaire ce chiffre est passé de 8, 80% en 2015 à 15% en 2018, soit une hausse de 6,2 %.
Elle a fait savoir que la réussite d’une fille participe au développement d’un pays. En outre, les filles s’occupent mieux de leurs parents que les hommes, ce qui est une réalité sociologique, même s’il existe encore quelques pesanteurs socio-culturelles.
Dans cette optique, le secrétariat d’Etat chargé des droits de l’Homme fait des sensibilisations afin que les jeunes filles puissent aller à l’école, car selon Mme Aimée Zebeyoux le principe de l’égalité doit être respecté dans tous les domaines de la vie.
« L’essentiel, c’est d’arriver » à une formation plus poussée des jeunes filles à l’école, a-t-elle soutenu.
Selon des enseignants, à partir de la seconde les jeunes filles en général, à l’âge de la puberté sont déstabilisées dans leur évolution. D’où les parents devraient les aider à se concentrer.
A travers l’œuvre « les filles de Gagnoa », l’auteur Sylla Yacouba, un petit-fils du richissime homme d’affaires Cheick Yacouba Sylla, montre que des parents qui ont pensé à scolariser leurs filles, à travers un dialogue ouvert, ces dernières ont été une source de fierté pour leurs familles.
A l’époque coloniale, les pesanteurs socio-culturelles et cultuelles étaient très accentuées, indique le récit de l’œuvre, de sorte que la scolarisation de la jeune fille n’était pas évidente. Ce qui posait le problème de l’inexistence de l’égalité entre fille et garçon.
L’Etat de Côte d'Ivoire, faisant de la scolarisation de la jeune fille son cheval de bataille, a pris des réformes qui favorisent « l’admission des filles à l’école, même lorsqu’elles sont enceintes, les dispositions sont prises pour qu’elles continuent d’aller à l’école ».
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Anonyme
En Novembre, 2019 (22:04 PM) BojgotvParticiper à la Discussion
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