Le Conseil de l’Entente a décidé de remettre le couvert pour son prix portant le nom du père fondateur de la Côte d’Ivoire, à l’occasion de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou.
Du 23 février au 2 mars, la capitale burkinabé va célébrer le cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco) qui est à sa 26e édition. Le thème de cette année est : « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité ». Le Conseil de l’Entente qui a sponsorisé un prix portant le nom de Félix Houphouët-Boigny en 2015, à la 24e édition et en 2017, à la 25e édition, remet en jeu ce prix prestigieux cette année.
« Nous avons institué ce prix pour encourager les jeunes réalisateurs, promouvoir les valeurs du Conseil de l’Entente, les valeurs culturelles africaines, l’Etat de droit, la démocratie, la fraternité, la solidarité, l’intégration sous régionale », explique Moko Issa, directeur du département de la Coopération politique, de la paix et la sécurité, chargé des affaires sportives et culturelles, au Conseil de l’Entente.
En effet, le Prix Félix Houphouët-Boigny du Conseil de l’Entente est attribué à un jeune réalisateur (40 ans au maximum) dont l’œuvre met en exergue les valeurs promues par l’organisation sous-régionale.
Il est doté d’une somme de 10 millions de F Cfa et un trophée. La première édition de ce prix a été remportée, en 2015, par Philippe Lacote de la Côte d’Ivoire avec son film à succès Run. En 2017, le Prix a été décerné à Apolline Woye Traoré du Burkina Faso avec son film ‘’Frontières’’ qui révèle les valeurs de solidarité, d’entraide et de fraternité portées par quatre femmes de nationalité et de cultures différentes.
Et qui représentent une Afrique des peuples unis qui affrontent un quotidien de défis et d’embuches.
Cette année, la troisième édition de ce prix Félix Houphouët-Boigny du Conseil de l’Entente, selon Moko Issa, s’inscrit dans un cadre particulier du Fespaco qui commémore son cinquantenaire et le 19e anniversaire du Mica.
De plus en plus, le Conseil de l’Entente s’implique dans l’organisation des activités socio-culturelles et sportives dans les pays membres pour donner plus de visibilité mais surtout pour renforcer la promotion de la diversité culturelle de la sous-région. C’est le cas de son appui à l’organisation de la « Semaine des arts », du festival des danses traditionnelles au Togo ; au festival Vodou, au Benin.
M. Moko Issa a aussi annoncé un grand projet baptisé « Semaine culturelle de l’espace Entente » qui est au stade de projet, donc en discussion au niveau des responsables de l’institution. Il s’agira de sélectionner des artistes des cinq pays membres et les mettre en compétition tous les deux ans. L’organisation sera tournante dans les pays membres.
Au niveau du sport, le Conseil de l’Entente vient en appui complémentaire à la Cedeao et à l’Uemoa qui ont déjà des tournois de football et de basketball dans la sous-région.
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