C’est une véritable alerte des sapeurs-pompiers à l’endroit des automobilistes et autres curieux qui préfèrent filmer des accidents dont ils sont témoins, plutôt que de chercher à aider les victimes. Dans une publication sur les réseaux sociaux intitulée « Curiosité médiatique, filmer au lieu de porter secours », le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) dénonce ces pratiques qui, à en croire les secouristes, constituent une entrave leur travail.
« Comment expliquer que face à la violence ou la détresse, des témoins pensent, en premier lieu, à filmer plutôt que d’alerter les secours ou porter assistance? », interroge le GSPM qui relève que « les pompiers se plaignent de conducteurs trop curieux, qui les ralentissent de façon excessive ».
Face à ces comportements, les secouristes interpellent. « Utiliser son téléphone pour filmer, peut non seulement être considéré comme contraire à l’éthique, mais aussi augmente le risque d'accident, nuit au travail des secours, et peut avoir d'autres conséquences dont l'automobiliste n'a peut-être pas conscience. Ces badauds et curieux, risquant alors eux-mêmes de causer un autre accident ».
En même temps, donnent-ils quelques conseils pour utiles pour sauver des victimes d’accident.
« Si vous êtes le premier ou parmi les premiers sur les lieux d’un accident, vos actions doivent être guidées par trois phases : 1. Protéger les lieux de l’accident : ceci est une étape essentielle pour éviter qu’il s’aggrave avec un carambolage en série. 2. Alerter les secours : indiquez avec précision le lieu de l’accident, le nombre de victimes et la gravité apparente des blessures. Indiquez également le type de véhicule et les éventuels risques supplémentaires comme une pollution ou un risque d’incendie. 3. Secourir : si vous avez des notions en matière de secourisme vous aurez le temps de vous "affairer" après », a invité le GSPM.
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