C'est l’histoire d’un bébé prématuré, gardé en couveuse et dont le séjour à la clinique a duré 5 longs mois. Sa mère, qui ne pouvait pas régler la totalité des frais, n’a pas été autorisée à récupérer son enfant, elle avait simplement le droit de venir le voir et le nourrir. La somme en question : 2,2 millions de francs CFA.
Cette situation a provoqué un élan de solidarité, amplifié par un reportage réalisé par TV5 Monde. Le couple présidentiel a même contribué au retour du nouveau-né au sein de sa famille. L’affaire a alors pris un tournant politique, l'opposition dénonçant l'incurie des services de l'Etat. « Des cas comme cela, il y en a malheureusement des dizaines », regrette Alain Claude Bilie-Bi-Nzé, le porte-parole du gouvernement. « C'est pour cela que le chef de l'Etat a décidé d'instaurer la gratuité de l'acte d'accouchement. La mesure sera mise en œuvre le 19 février », précise-t-il.
De son côté, la justice s’est saisie de l'affaire. Une enquête a été ouverte. Le directeur de la clinique qui est aussi le médecin traitant a été interpellé pour « séquestration d'enfant » avant d'être remis en liberté dimanche. « On lui fait un mauvais procès, c'est de la calomnie », affirme son avocat maître Jean-Paul Méthode Imbong-Fadi qui espère que le dossier sera classé sans suite.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article