
Les enseignants membres de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (Cnec) de Côte d’Ivoire, la branche que dirige le professeur Johnson Zamina Kouassi, sont en grève de trois jours et menacent de déboucher sur une grève illimitée, si des solutions idoines et appliquées ne sont pas trouvées à leurs revendications.
Suite à l’Assemblée générale qu’il a organisée, jeudi 10 août 2017, le bureau national de la Cnec « décide d’un arrêt de travail de protestation d’une durée de 3 jours à compter du mercredi 16 au vendredi 18 août 2017 inclus dans toutes les structures publiques de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », indique un communiqué publié sur le site de la Cnec.
Johnson Zamina Kouassi et son bureau informent également qu’ils ont déposé, lundi 14 août, un préavis de grève d’une semaine. Les enseignants menacent d’aller plus loin. « Si au terme de cette grève, des solutions idoines ne sont pas trouvées et appliquées, une grève illimitée sera observée dans toutes les structures publiques de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Par ailleurs, la conduite de cette grève suspendra la participation des enseignants et des chercheurs à toutes les activités pédagogiques ou recherche de même qu’aux examens de BTS.
Pour motifs de cette grève, les enseignants dénoncent les « difficultés liées au calcul des heures complémentaires à l’université FHB, des problèmes de gouvernance à l’Université JLOG, à l’ENS, à l’UNA ; la grève à l’UJLOG et à la CNRA depuis plusieurs semaines, sans solutions. Ainsi que le retard dans le paiement du reliquat des heures complémentaires à l’UJLOG (depuis 2013) et UFHB (201-2015 ; 2015-2016).
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