Certains observateurs avertis l’avaient prédit. Mais nous étions nombreux à avoir douté, à battre en brèche leurs prédictions.
En effet, au mois de janvier dernier, les fonctionnaires ont fait environ trois semaines de grève pour la bonne cause : voir leur situation salariale et leurs conditions de travail s’améliorer.
On était alors loin de douter de la bonne foi des meneurs que sont Zadi Gnagna, Abonga Jean Yves et Mesmin Komoé. On était loin de s’imaginer qu’ils avaient des visées égoïstes et personnelles en se montrant intransigeants dans les négociations avec le gouvernement.
A postériori, comme l’ont révélé ces observateurs, les têtes de pont de cette longue grève n’avaient d’autres ambitions que de se positionner pour les élections au conseil d'administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugefci).
En termes clairs, ces leaders syndicaux ont bloqué durant trois semaines l’administration et les établissements scolaires publics dans leurs propres intérêts. Lesquels intérêts s’entrechoquent aujourd’hui sur le ring de la Mugefci.
La bataille pour le contrôle de cette mutuelle met ainsi aux prises Zadi Gnagna, Abonga Jean Yves et Soro Mamadou d’une part, et d’autre part Mesmin Komoé.
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