La grève entamée, depuis le mardi 22 janvier 2019 par la Coalition du secteur Education Formation de Côte d’Ivoire (Cosefci), s’est poursuivie, le mercredi 6 février 2019. Selon Pacôme Attaby, porte-parole de cette Coalition, que nous avons joint par téléphone, ce mercredi, la coordinatrice d’Adjamé, enseignante de Français au Lycée moderne Nangui Abrogoua, arrêtée lundi, et séjournant à la préfecture de police au Plateau, avait piqué une crise d’hypertension artérielle, mardi.
‘’ Elle a été évacuée à l’hôpital de la police, non loin. Elle y est sous bonne garde de trois policiers. Nous négocions pour sa mise en liberté. la Police nous demande de troquer sa libération contre la suspension de la grève. Ce que nous refusons. Vous avez constaté que la grève s’est durcie, avec la fermeture de plusieurs lycées qui n’étaient pas, au départ, favorables à la grève‘’, nous a-t-il confié, non sans ajouter que des contacts informels ont été noués, dans le sens de trouver des solutions à la crise.
Rappelons que les points de revendication des grévistes portent, notamment sur la revalorisation des indemnités de logement des enseignants du préscolaires, du primaire (de 40 000 à 70 000 francs) et du secondaire (de 50 000 à 80 000 francs), la suppression des cours de mercredi dans le primaire, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires. Elles portent également sur la mise en place des intendances intégrées aux centres d’examens, et la rémunération de la surveillance, le paiement des 500 000 francs Cfa à chaque enseignant ex-contractuel au titre de leurs émoluments non payés, de janvier à mai 2014 puis l’intégration à la fonction publique, du résiduel des radiés en 2014, pour fait de grève. Le dernier point de ces revendications corporatistes porte sur la suppression de l’emploi d’instituteur adjoint.
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