Le Festival international du film des lacs et lagunes (Festilag) a ouvert ses portes, mercredi, à Grand-Bassam. Le centre culturel Jean-Baptiste Mockey a abrité la cérémonie d’ouverture de la 5e édition en présence de la reine-mère des N’Zima Kôtôkô, Nanan N’Guettiè Bâ 2. Ce, dans une ambiance de pleine célébration de l’Abissa, fête de réjouissance marquant la nouvelle année en pays N’Zima.
Le comité d’organisation a sorti la grosse artillerie : tapis rouge et limousine pour les festivaliers. Devant tant de luxe, le public ne s’est pas fait prier. «La ville historique de Grand-Bassam est classée patrimoine mondiale de l’Unesco. Il est donc de notre devoir de promouvoir cette cité et les autorités qui l’incarnent. C’est pourquoi, le Festilag est fier de recevoir la reine-mère», a apprécié Kélétigui Coulibaly, commissaire général. C’est le film ‘’Sans regret’’ de Jacques Tra Bi qui a été projeté en ouverture.
La forte affluence a fait dire à Naky Sy Savané que «le combat pour la réouverture des salles de cinéma et le rapprochement des cinéphiles du 7e art doit être continu». Plusieurs films seront projetés.
Demain, «Action Afrique verte» d’Eric Rivot (France), «Baaba Maal» de Baba Dia (Sénégal) et «Tahar Cheriaa à l’ombre du baobab» de Mohamed Challou (Tunisie) seront à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac). Le festival refermera ses portes samedi à Grand-Bassam avec une cérémonie de remise de prix.
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