« Le vendredi 7 février vers 19h 30, une équipe se réclamant des services
techniques accompagnée des policiers municipaux en tenue et de plusieurs autres
personnes est venue démolir la clôture de l’entrée principale sans explication,
ni information préalable. Cette action de destruction entrave la qualité des
prestations proposées et la sécurité des lieux ». Ce récit est de
Ya Christelle N’guessan, porte-parole des employés de la Maison blanche, qui
était face à la presse ce mardi matin à Koumassi.
Effectivement, cet espace évènementiel qui avait fière allure
et bien sécurisé depuis quelques années a perdu un pan de sa clôture et n’est
plus à l’abri des individus mal intentionnés. Aussi, la porte-parole des
employés s’explique-t-elle difficilement cet acte.
« Nous sommes indignés par cet agissement inexplicable et
dénonçons un abus caractérisé. Nous nous posons la question de savoir les
intentions réelles de cet agissement opéré à une heure non ouvrable », s’est-elle
interrogée.
Cette situation, à l’en croire, fait peser une menace sur
leurs salaires car toutes les activités, dont des concerts et mariages, prévues
à cet endroit sont annulées. Elle espère donc à une résolution rapide du
problème par la voie du dialogue.
« Sans toutefois nous opposer à qui que ce soit, et étant dans un
état de droit et de dialogue, nous sommes disposés au dialogue et ouvert pour
comprendre réellement ce qui s’est passé », a-t-elle indiqué.
Pour l’histoire, contée par Ya Christelle N’guessan, la
Maison blanche est une structure de la commune de Koumassi construite il y a
une vingtaine d’année. Vu son état de délabrement très avancé et par une
manifestation d’intérêt depuis 2014, le Conseil municipal d’alors a confié pour
réhabilitation totale et a concédé pour gérance de l’établissement à une
entreprise de droit ivoirien « ATECOM » depuis septembre 2015, date
de la mise à disposition au public.
« Le contrat de concession gérance entre la commune de Koumassi et
l’entreprise ATECOM est légal et répond aux normes de signature de contrat
selon notre législation », a-t-elle fait savoir.
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