La grève se durcit. Les enseignants ont décidé à l'unanimité sa poursuite pour obtenir la prise en compte de leurs revendications, au terme d'une assemblée générale hier mercredi 6 mars 2019 à Yopougon.
« Pas de cours jusqu-à nouvel ordre. S'il n'y a rien, il n'y pas cours » a décidé la base de la Coalition du secteur Education/Formation (Cosefci). « Les enseignants de Côte d'Ivoire, nous avons le devoir de donner la décision de la masse laborieuse. Chers camarades, on vous a compris’’, a déclaré Pacôme Attaby, porte-parole de tous les syndicats membres de la Cosefci, signataire de la grève, faisant remarquer que ce n'est pas eux, enseignants, qui décrètent l'année blanche. « Par conséquent, s'il faut rester toute l'année sans cours pour que nos revendication soient prises en compte, nous allons le faire. Mais nous restons ouverts aux négociations», a-t-il insisté.
Les syndicalistes grévistes ont affiché leur détermination à obtenir gain de cause relativement à leurs revendications. « Advienne que pourra, nous n'avons pas peur d'aller en prison », ont-ils martelé, exigeant la libération de leurs camarades qui sont déjà en détention. « ! », ont demandé Attaby Pacôme et ses camarades. En plus de la grève, les enseignants projettent une marche contre les abus d'autorité. Revenant à leurs revendications, notamment les indemnités de logement, ils estiment que celles en cours actuellement et qui remontent aux années 80 sont « caduques ».
« Un enseignement de qualité passe par une motivation, donc il faut revaloriser ces indemnités de logement », ont fait savoir les grévistes. Rappelons que les grévistes exigent la suppression des cours de mercredi, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires, la mise en place des intendances intégrées aux examens et la rémunération de la surveillance, le paiement des 500.000 Fcfa des enseignants ex-contractuels, la suppression de l’emploi d’instituteur Adjoint.
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