Le gouvernement a dénoncé, ce mercredi 27 février 2019 au terme d’un conseil des ministres au Plateau le caractère politique de la grève qui paralyse l’école ivoirienne depuis bientôt un mois.
« L’État de Côte d’Ivoire a pris sur lui-même de payer le stock des différents arriérés. Toutes les tranches d’engagements du gouvernement ont été respectées. Nous demandons un seul engagement auprès des différents syndicats, c’est la tenue de la continuité de service en moratoire sur une certaine période pour que nous puissions faire des investissements pour faire avancer certains chantiers sociaux et économiques en Côte d’Ivoire (…) Remettre toutes ces différentes revendications sur la table, nous sommes un peu ahuris et surpris. Ce sont des grèves qui ne sont pas justifiées et qui pour la substance ont un relent fortement politique», a dénoncé le Ministre Sidi Tiémoko Touré, porte-parole du gouvernement.
Pour qui, certains points de revendications ne sont ‘’pas responsables de la part des différents syndicats’’. « Nous avons besoin de former des jeunes très qualifiés. Quand ce genre de revendications, apparaît dans la liste des revendications, nous trouvons que ce n’est pas du tout approprié », a-t-il déclaré.
Le Ministre de la communication et des médias, a par ailleurs dénoncé le mutisme des parents d’élèves qui ‘’ne s’impliquent pas pour interpeller les différents acteurs pour la bonne avancée de l’avenir de nos enfants’’. « Et ceci touche aussi le secteur de l’enseignement supérieur où nous voyons des pratiques d’un autre âge non dignes de professeurs d’universités qui agissent dans le sens de la soustraction de copies de compositions des étudiants, de professeurs qui s’attèlent à la destruction de biens à l’université, ce n’est pas digne d’un professeur d’université ».
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