Les membres du Syndicat national des médecins privés de Côte d’Ivoire (SYNAMEPCI), lors d’un petit déjeuner de presse organisé samedi, à Abidjan, ont plaidé auprès du gouvernement, pour la mise en place d’un cadre "licite et pérenne" régissant leur corporation.
Le président de ce syndicat, Dr Bakayoko Sidick, relevant les défis du secteur en vue de l’émergence 2020, a demandé la levée des obstacles réglementaires et législatifs, vu que le secteur est miné par la prolifération des entreprises de type informel, l’insuffisance de contrôle et de suivi dans les activités des opérateurs, la distribution anarchique d’agréments pour les implantations d’entreprises, etc.
Le SYNAMEPCI demande à l’Etat de prendre des mesures incitatives pour le développement du secteur privé de la santé, de faciliter l’accès aux soins dans le secteur à une plus grande frange de la population, d’offrir une alternative pour l’offre de soins de la couverture maladie universelle (CMU) et de redéfinir un nouveau modèle économique, gage d’un "hub" médical.
Cette intervention du président Dr Bakayoko, s’inscrivait dans le cadre d’une conférence publique sur le thème, "Emergence 202, quels défis pour le médecin privé : chef d’entreprise ou professionnel médical". Ce rendez-vous était relatif à la mise en œuvre du programme d’activités de trois ans du SYNAMEPCI validé en septembre 2017.
Dans son exposé, le conférencier a souligné que le médecin, en tant que professionnel de la santé, a un contrat de réciprocité avec le patient car il doit non seulement lui administrer des soins mais en retour, le patient doit les accepter et le rétribuer.
Sur 7500 médecins que compte la Côte d’Ivoire, 300 exercent dans le privé mais environ 200 médecins sont membres actifs du SYNAMEPCI, a-t-on appris.
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