
À la suite d'une intervention du procureur de la République, Braman Oumar Koné, les citoyens ivoiriens sont mis en garde contre des infractions souvent négligées, notamment à l’approche des élections.
Le procureur a rappelé que la liberté d'expression a des limites, en particulier sur les réseaux sociaux. Le fait de partager de fausses informations, des propos injurieux, des menaces ou des contenus qui troublent l'ordre public peut entraîner des poursuites judiciaires. Il a précisé que taguer des personnes dans des publications problématiques ou partager des captures d'écran de contenus illégaux sont également des actes répréhensibles.
Internet n’est pas un espace d’impunité. Chaque publication laisse une trace numérique qui peut être utilisée dans le cadre d’une enquête. Le procureur a conseillé aux citoyens de s'adresser directement à la justice avec des preuves plutôt que de les publier en ligne.
Cette mise en garde intervient après une manifestation de l'opposition au cours de laquelle des propos haineux et xénophobes ont été tenus. Toutes les personnes identifiées sur les vidéos seront poursuivies pour maintenir la cohésion sociale et garantir que ces discours ne restent pas impunis.
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