Alors que le collaborateur du ministre Donwahi a réglé les factures des cabinets, la brigade de recherches traque le journaliste Hervé Makré.
Il sera une fois encore à la brigade de recherche d’Abidjan Plateau, ce mardi 7 mars 2017. Tout semblait pourtant terminé avec le paiement des factures impayées des cabinets ayant mis en œuvre la réinsertion des ex-combattants depuis plusieurs années, et qui tambourinaient la porte du coordonnateur ? Et ce, avec la réception du dernier chèque du 14ème cabinet, que la brigade de recherches, pour la troisième fois convoque le journaliste Hervé Makré.
Que non ! Une traque du jouranaliste dans ce qui était qualifié de scandale de la ‘‘gestion des fonds des cabinets de réinsertion des ex-combattants par le proche collaborateur de Alain Donwahi, le coordonnateur de la cellule de coordination et de suivi et réinsertion Ago Christian a cours.
Le collaborateur du ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, n’a pour l’heure pas renié le fait qu’il retenait les fonds de cabinets, ainsi a-t-il payé la facture la semaine dernière jusqu’au dernier plaignant d’opérateur économique ayant participé au projet de réinsertion des jeunes-gens qui oyant tiré en l’air en Côte d’Ivoire durant des années ; mais il décide de s’attaquer au journaliste à l’origine de la diffusion par ledebativoirien.net. du non-paiement des fonds dus aux cabinets après prestations alors que sa cellule ferme. D’où cet acharnement de la Brigade de recherches d’Abidjan sur le directeur dudit site, Hervé Makré.
Tout part du jeudi 25 août 2016. Ce jour-là, 14 cabinets membres des STRUCTURES DE SUIVI-ENCADREMENT DE PROJETS DDR (ADDR-CCSR) de la réinsertion des ex-combattants de 2012 à 2015 ont exigé et dénoncé face aux journalistes, le non-paiement de factures de leurs prestations dans le cadre dudit projet. Une situation qu’ils expliquent comme une rétention volontaire des fonds par le coordonnateur, Monsieur AGO Christian, Coordonnateur de la CCSR qui dépend de la présidence de la République. Ce sont 732 millions FCFA représentant le dû qui passera selon le bon vouloir du coordonnateur-payeur à 574 millions FCFA après défalcation de 158 millions CFA représentant selon lui un audit commis pour certaines irrégularités du suivi de certains travaux réalisés, indiquent les cabinets commis à la tâche..
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