En mobilisant l’opinion publique, le projet cherche à améliorer la connaissance des droits reproductifs et à encourager la mise en œuvre de solutions concrètes pour protéger la santé des femmes en Côte d’Ivoire.
La campagne couvre plusieurs zones stratégiques du pays, notamment le district d’Abidjan ainsi que les régions de la Marahoué, du Hambol, de l’Iffou et bien d’autres, dans le but de toucher un maximum de femmes et de communautés à travers le pays.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte législatif marqué par la récente mise à jour du code pénal ivoirien. Le 19 juin 2024, le gouvernement a en effet publié au journal officiel l’introduction de l’article 427 dans la loi N°2024-358, modifiant la loi N°2019-574 du 26 juin 2019 sur la réglementation de l’Interruption volontaire de grossesse (Ivg). Cet article interdit l’avortement en Côte d’Ivoire, sauf dans des conditions strictement définies. A savoir, lorsque la vie de la mère est en danger, en cas de viol ou d’inceste ou lorsque la grossesse met en péril la santé mentale et physique de la mère.
Prenant la parole, Mariam Doumbouya a insisté sur le fait que le projet vise à garantir l’accès à un avortement sécurisé dans les situations prévues par la loi, tout en éliminant les obstacles légaux et sociaux qui entravent cet accès. « Nous voulons créer un cadre où les femmes peuvent exercer leur droit de choisir en toute sécurité, sans crainte de sanctions pénales ou de stigmatisation », a-t-elle souligné.
L’article 427 du nouveau code pénal prévoit des sanctions pénales pour toute personne incitant ou pratiquant une Ivg en dehors des conditions légales. Toutefois, en autorisant l’avortement dans des cas exceptionnels, comme le viol ou lorsque la vie de la mère est menacée, la loi vise à protéger les femmes des conséquences graves des avortements clandestins, qui représentent encore une cause majeure de mortalité maternelle en Côte d’Ivoire.
Le projet « Parce que tu comptes » cherche non seulement à informer la population sur les dangers de l’avortement non sécurisé, mais aussi à fournir des informations claires sur les conditions légales d’accès à l’Ivg. La campagne espère ainsi contribuer à réduire le taux élevé de mortalité maternelle, particulièrement en Afrique où 77 % des avortements sont pratiqués dans des conditions non sécurisées.
En favorisant une meilleure compréhension et en brisant les tabous, le projet aspire à transformer durablement la perception et la pratique de l’avortement en Côte d’Ivoire.
Afin de prolonger ces efforts de sensibilisation, un dîner de gala est prévu le samedi 19 octobre 2024, à l’hôtel Les Vallons. Cet événement réunira les principaux acteurs engagés dans la lutte contre l’avortement clandestin pour discuter des solutions à apporter à ce problème de santé publique.
L’article 427 du nouveau code pénal prévoit des sanctions pénales pour toute personne incitant ou pratiquant une Ivg en dehors des conditions légales. Toutefois, en autorisant l’avortement dans des cas exceptionnels, comme le viol ou lorsque la vie de la mère est menacée, la loi vise à protéger les femmes des conséquences graves des avortements clandestins, qui représentent encore une cause majeure de mortalité maternelle en Côte d’Ivoire.
Le projet « Parce que tu comptes » cherche non seulement à informer la population sur les dangers de l’avortement non sécurisé, mais aussi à fournir des informations claires sur les conditions légales d’accès à l’Ivg. La campagne espère ainsi contribuer à réduire le taux élevé de mortalité maternelle, particulièrement en Afrique où 77 % des avortements sont pratiqués dans des conditions non sécurisées.
En favorisant une meilleure compréhension et en brisant les tabous, le projet aspire à transformer durablement la perception et la pratique de l’avortement en Côte d’Ivoire.
Afin de prolonger ces efforts de sensibilisation, un dîner de gala est prévu le samedi 19 octobre 2024, à l’hôtel Les Vallons. Cet événement réunira les principaux acteurs engagés dans la lutte contre l’avortement clandestin pour discuter des solutions à apporter à ce problème de santé publique.
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