Il est presque certain que s’il vous arrive de visiter cette église pour deux ou trois cultes dominicaux, vous en viendrez à vous poser des questions sur le genre de ministère qui est pratiqué à la Mission Evangélique Internationale Vie Abondante(MEIVA). Pas d’offrandes contraignantes, pas de bénédictions conditionnées, bref, les méthodes du Pasteur Signon BOZI contrastent fortement avec ce que l’on a l’habitude de voir dans la plupart des assemblées chrétiennes en Côte d’Ivoire. Illustration au cours du culte spécial de ce dimanche 20 août 2017.
Il s’agit spécifiquement d’un moment de réjouissance après le mariage d’un ancien de l’église et l’homme de Dieu se fera volontairement très succinct dans sa prédication. C’est sur la base du passage de Philipiens 4V4 que le Fondateur de la MEIVA va notamment exhorter ses fidèles à demeurer dans la joie pour déjouer les pièges du diable. ‘’L’arme la plus puissante du chrétien face au diable, c’est la joie’’ selon le Révérend BOZI qui a par ailleurs appelé les chrétiens à ‘’refuser la tristesse’’. Pour l’Homme de Dieu qui se confiait à la presse au terme de ce culte, ‘’le chrétien doit cesser de venir à l’église parce qu’il a des problèmes’’. Et se voulant pragmatique, le Révérend BOZI de dévoiler un pan de son action en ce sens. ‘’ On a déjà financé une vingtaine de personnes. On doit faire en sorte que tout le monde soit financé’’ insiste l’Homme de Dieu. En clair, sa vision est de réduire le manque chez les chrétiens en s’efforçant de mettre à leurs dispositions des lignes de crédits pouvant leur permettre de s’assumer financièrement et donc se débarrasser des soucis du quotidien afin de mieux vivre la joie dont que donne l’Esprit de Dieu. Et de laisser déborder son indignation :’’ Moi, je pense qu’il faut donner aux chrétiens les moyens de contribuer à l’œuvre de Dieu plutôt que de les obliger à donner avant d’être béni’’.
Cette vision, elle paraît exceptionnelle dans un contexte où la bénédiction Divine est carrément devenue un Business bien juteux pour de nombreux prédicateurs. Tout n’est pas perdu ! Il y’a encore des raisons d’y croire.
Raoul MOBIO
Société
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