
« Nul ne peut ôter la vie impunément à son semblable quel qu’en soit les raisons », clame l’Association pour la promotion des droits humains (Apdh). Dans une déclaration signée de son président, Abraham Denis Yaurobat, elle « estime que dans les troubles auxquels le pays semble confronté, toute quête de solution doit s’inscrire dans le retour à un véritable état de droit qui met chaque citoyen face à ses responsabilités devant une instance judiciaire ».
Aussi appelle-t-elle « le gouvernement à ouvrir une enquête indépendante visant à faire la lumière sur les conditions qui ont entrainé toutes les pertes en vie humaine durant cette crise, en vue de situer les responsabilités ». Dans la note, l’organisation de défense des droits de l’Homme observe que le gouvernement a ouvert immédiatement une enquête pour situer les responsabilités « dans la cache d’armes qui a été découverte dans un domicile privé à Bouaké ». Mais l’organisation s’étonne qu’il n’ait pas fait la même chose « en termes d’enquête visant à rendre justice aux nombreuses victimes de cette crise ».
Abraham Denis Yaurobat évoque les mutineries qui ont fait « quatre morts et neuf blessés » et les affrontements du 23 mai entre ex-combattants et forces de l’ordre au corridor-sud de Bouaké qui a fait « au moins 4 morts, et plusieurs blessés ». « La démarche de la reddition de compte devant une instance judiciaire, et la lutte contre l’impunité sont des principes cardinaux de l’état de droit et de la démocratie », a-t-il écrit dans la déclaration datée du 24 mai.
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