Le gouvernement, suite aux violences ayant entraîné la mort, mardi, à Bouaké, de trois soldats démobilisés, appelle au calme tout en apportant des précisions sur les circonstances réelles de la survenue de ce drame.
« Le gouvernement appelle au calme et invite nos concitoyens à poser leurs préoccupations aux autorités dans le calme et dans le respect des lois », stipule le communiqué du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité qui explique que les trois décès enregistrés sont dûs à l’explosion d’une grenade dégoupillée par des manifestants.
Des centaines de démobilisés, à l’appel de leur collectif, ont occupé dans l’après-midi de lundi le corridor sud de Bouaké, bloquant la circulation. En vue de permettre la reprise normale du trafic, la circulation des biens et des personnes, les forces de sécurité ont été déployées afin de rétablir l’ordre ce mardi matin.
Selon le gouvernement, c’est au cours de la dispersion du mouvement avec des « moyens conventionnels » que certains manifestants ont dégoupillé une grenade offensive qui a explosé en leur sein, faisant trois morts et 14 blessées dont quatre dans un état grave.
Les « démobilisés » sont des ex-combattants qui n’ont pas été intégrés dans l’armée, contrairement aux soldats qui s’étaient mutinés il y a une dizaine de jours. Environ 6.000 « démobilisés », selon leur propre compte, réclament chacun 18 millions de francs CFA de primes (27.000 euros), conformément à l’accord de Ouagadougou.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article