
Le Coordonnateur de l’Office national d’identité (ONI) du Bas Sassandra, Komano Herman, a expliqué lundi à l’AIP que depuis la vaste opération de production des Cartes nationales d’identité (CNI) de 2009 jusqu’à ce jour, plus de 13 000 de ces cartes sont dans les sous-préfectures de la région de San Pedro sans que les requérants ne partent les récupérer.
Selon Komano Herman, il reste encore difficile de donner les raisons de ce manque d’empressement des ivoiriens à aller prendre leurs CNI déjà établies, avançant qu’il peut s’agir de personnes décédées, de personnes qui ont quitté le pays où qui ne vivent plus dans la région où elles ont établi leur pièce d’identité.
Pour remédier à cette situation quand la CNI est disponible, l’ONI a trouvé une solution consistant à envoyer des SMS au numéro de téléphone donné par le requérant au moment de son enregistrement, afin qu’il parte la récupérer.
La Coordination de l’ONI du Bas Sassandra, logée au sein du Centre culturel municipal de San Pedro, a ouvert officiellement depuis un mois et demi et continue d’établir de nouvelles CNI, contre la somme de 5000 francs CFA, des frais de timbre payés au trésor par ceux qui font une première demande, comme par ceux qui font une demande de duplicata d’une CNI égarée ou abîmée.
Selon Komano Herman, avec l’ouverture de cette coordination de l’ONI, l’accent sera mis sur la lutte contre les arnaqueurs qui se font passer pour des agents de l’ONI en exigeant des sommes faramineuses aux requérants. L’autre avantage est la possibilité d’envoyer des équipes mobiles de l’ONI dans les entreprises et les écoles pour établir les CNI, à la demande des responsables de ces établissements.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article