« L’artiste ivoirien DJ Arafat a été inhumé aujourd’hui (Ndlr : 31 août 2019) mais certains individus, au-delà du caractère sacré que revêt le défunt dans notre société, ont profané sa tombe. J'exprime ma colère et mon indignation face à cet acte inacceptable et odieux. Vivement une enquête efficace suivie de sanctions exemplaires à l'encontre des auteurs de cette profanation », écrit Mme Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l’homme (Cndh), sur sa page Facebook.
Les "chinois" ou encore les fanatiques ont été disciplinés tout au long des obsèques de Dj Arafat du stade Houphouët-Boigny au cimetière de Williamsville. Comment se fait-il que tout juste après l’inhumation des individus se réclamant des leurs aient eu le courage de profaner sa tombe.
Retirant le cercueil fraichement mis dans la tombe, ce samedi 31 août 2019, pour l’ouvrir au cimetière. Et pourtant, au stade Félix-Houphouët Boigny, le corps de l’artiste a été exposé. Les membres de sa famille, les autorités, les artistes ainsi qu’une partie du public ont s’incliner sur la dépouille mortelle. Ce, après le départ pour le cimetière de Williamsville pour l’inhumation dans l’intimité familiale.
Cette profanation, véritable faillite morale, s’explique par les rumeurs qui ont couru après la mort de l’artiste le 12 août 2019. Faisant croire qu’il s’agit là d’un buzz que Dj Arafat veut faire. Et surtout que le corps aurait disparu de la morgue. Un communiqué d'Ivosep est venu démentir cela. Il n’en fallait pas plus pour que la toile s’embrase.
A la stupéfaction générale, un pasteur annonce sur les réseaux sociaux qu’il pouvait ressusciter l’artiste. La polémique s’enfle et l’on va assister à un véritable jeu de prestidigitation sur la toile. Chacun croyant savoir de quoi l’accidenté est mort réellement. La faiblesse d’esprit des uns et la passion des autres à la vue de ses vidéos ne pouvaient que gonfler une frange à aller jusqu’au bout de leur noir dessein. A côté de cela, il ne faut pas omettre la manipulation pour discréditer cette volonté de l’Etat de Côte d’Ivoire d’organiser des obsèques nationales pour cet artiste.
Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue le fait que le comité d’organisation aurait pu prévoir une telle attitude et prévoir la protection de la tombe après l’inhumation. Pour l’organisation des obsèques, 6500 éléments des forces de sécurité, a-t-on appris ont été mobilisés.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article