Le président du collectif des déguerpis de la route Tabou-Prollo (28 Km ), prolongement de la Côtière, Ignace Kolaté, a indiqué vendredi, à l'AIP, qu'ils attendent depuis le début des travaux de la route en janvier 2017, leur dédommagement et prient les autorités compétentes de payer leurs droits.
"Avant le début des travaux, c'est-à-dire en 2016, tous ceux qui ont des plantations, des campements ou des maisons touchées par le tracé de la route ont été recensés en vue d'un dédommagement mais, jusqu'à présent personne n'a reçu son argent", a expliqué M. Kolaté.
Il a ajouté que son collectif est composé de plus d'une centaine de personnes qui ont déjà frappé vainement à toutes les portes. "Nous lançons un SOS à l'autorité compétente pour qu'on nous verse nos droits parce que certains parmi nous ont tout perdu et veulent reconstruire leur vie", a-t-il ajouté.
Pour le directeur territorial des infrastructures routières de Tabou, Zéphirin Bohui Tchohoro, ce problème est en voie de résolution parce que le dossier des déguerpis est en traitement et que le règlement va se faire incessamment.
Le tracé du prolongement de la Côtière a détruit plusieurs hectares de plantations de palmier à huile, d'hévéa, de coprah, de cacao, de manioc, de canne à sucre, etc. et de nombreux bâtis, a constaté sur place, l'Aip.
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