Selon une étude réalisée par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, Abidjan est la seule ville ivoirienne classée parmi les 100 villes africaines où il fait bon vivre.
La capitale économique de Côte d’Ivoire, la plus développée du pays, arrive cependant à la 39e place, et Yamoussoukro à la 52é place loin derrière des villes de la sous-région telles que Kumassi et Accra du Ghana, Dakar du Sénégal. Les explications sur les critères du classement (habitat, infrastructures, gouvernance) permettent de comprendre pourquoi les deux capitales économique et politique de la Côte d’Ivoire sont mal loties.
Elles ont été données par Jérôme Chenal, directeur d’une unité de recherche à l’Ecole polytechnique, qui a dirigé cette étude. « Il faut un peu de tout. Il faut des infrastructures, il faut de l’accès aux logements, il faut de l’environnement, il faut des programmes qui évitent de la ségrégation sociale par exemple. Ces villes qui fonctionnent le mieux sont celles qui ont finalement intégré l’idée qu’il ne faut pas miser que sur les infrastructures, que sur du tourisme, que sur de l’économie, mais c’est justement en misant sur plusieurs choses en même temps et en articulant toutes ces choses entre elles qu’on arrive à de meilleurs résultats », a expliqué Jérôme Chenal interrogé par RFI ce samedi. Dans ce classement publié par Afrique Méditerranée Business, Marrakech arrive en première position des villes d’Afrique où il faut bon vivre.
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