Pour ces défenseurs des droits de l’homme, l’amnistie place la Côte d’Ivoire en porte à faux avec ses obligations et engagements internationaux.
« Le Père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny, disait qu’il n’y a pas de sacrifice trop grand pour la paix. C’est pourquoi, en raison de mon attachement à la paix et à une réconciliation vraie, j’ai procédé, ce lundi 06 août 2018, à la signature d’une ordonnance portant amnistie.
Cette amnistie bénéficiera à environ huit cents (800) de nos concitoyens, poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010, ou des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011, date de ma prestation de serment en qualité de Président de la République ». Extrait de l’adresse à la nation du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara à l’occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance.
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