La psychose et la menace des inondations consécutives aux pluies diluviennes qui s’abattent sur la capitale économique ivoirienne depuis plusieurs jours, commencent à gagner aussi bien les pauvres des quartiers populaires que les nantis des communes huppées.
Que ce soient dans les communes populaires d’Adjamé, de Yopougon, d’Attécoubé et d’Abobo (Centre, Ouest et Nord d’Abidjan) comme dans le quartier chic de Cocody ( Est de la métropole ivoirienne), plusieurs riverains, toute condition sociale confondue sont en proie au risque d’inondations en raison de la pluviométrie de plus en plus forte.
Dans certains quartiers des communes populaires tels que Boribana à Attécoubé et Mossikro à Yopougon ainsi que dans certains nouveaux quartiers de Cocody tels que Palmerais et Attoban, la quiétude des populations fout le camp lorsque les nuages se mettent en place, en prélude à la pluie. Dans ces zones, des baraques, des maisons et clôtures se sont déjà écroulées.
Les premiers chiffres officiels des dégâts matériels et humains de ces quelques jours de pluies torrentielles rapportées par les autorités gouvernementales témoignent de ce que cette menace ne plane pas que sur les quartiers populaires.
« 8 morts dont cinq à Yopougon et trois à Cocody, plusieurs habitations englouties par les eaux», informait Claude Isaac Dé, le ministre ivoirien de la construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, lors d’une conférence de presse tenue fin mai dernier.
« Nous sommes tous en éveil. Nous allons intensifier la sensibilisation dans les zones à risque vue qu’il y aura encore des montées de pluies», avait prévenu M. Dé.
Près de deux semaines après cette adresse du ministre Claude Isaac Dé, la pluviométrie s’avère de plus en forte telle qu’annoncé par la direction nationale de la météorologie. D’où la nécessité pour les occupants de ces zones à risque de se conformer à l’appel à la prudence des autorités ivoiriennes.
Société
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