Santé  / lutte contre le diabète : Activation Roche Diabetes Care sensibilise la population

Maigrir sans raison, boire abondamment et uriner assez fréquemment. Ces signes cumulés, laissent légitimement soupçonner un diabète. Cette maladie considérée comme un tueur silencieux sévit de plus en plus au sein de la population mondiale en générale et ivoirienne en particulier.

En réponse à une surmortalité avérée des personnes atteintes, Activation Roche Diabetes Care a pris son bâton de pèlerin pour sensibiliser les Abidjanais sur les méthodes préventives. Ainsi, à l’occasion de la journée mondiale du diabète célébrée le 14 novembre, autour du thème « ne soyez pas diabète, faites vous contrôler », cette association, par les voix de Dr Folong Ghislaine et Dr Goudjinou Giovana, a recommandé le dépistage. Les deux médecins, respectivement diabétologue et endocrinologue, ont notamment conseillé au nombreux public, présent au rond point de la Riviéra 2, de se faire dépister, à jeun et avant 9h, au moins deux fois par an.

Accu-Chek, le lecteur de glycémie de référence

A cet égard, l’on a plus besoin forcément de parcourir des distances pour se rendre dans un centre de santé. Il suffit désormais de se procurer le lecteur de glycémie de référence, connu sous l’appellation d’Accu-Chek, pour réaliser soi-même le dépistage. Disponible en pharmacie, ce petit appareil facile d’utilisation détermine illico la glycémie, aussi appelée taux de sucre ou de glucose dans le sang, avec exactitude. Mieux, gage de sécurité et de fiabilité, Accu-Chek conserve les 500 derniers résultats.

Selon les deux spécialistes, la glycémie est considérée comme normale lorsqu’elle varie entre 0,7 g et 1, 10 g. En revanche, un individu est considéré comme à risque lorsque ce taux oscille entre 1, 10 g et 1, 26. Dans ce cas précis, Dr Folong et Dr Goudjinou recommandent de se rendre impérativement dans un centre hospitalier pour se faire suivre. Pour ne pas en arriver là, les émissaires d’Activation Roche Diabetes Care ont invité l’assistance à adopter une bonne hygiène alimentaire. Une bonne hygiène alimentaire revient à manger équilibré en privilégiant les fruits et les légumes.

A contrario, les féculents et l’alcool doivent être consommés avec modération ou sont à éviter au mieux. En tout état de cause, les oratrices du jour ont déconseillé de manger trop sucré, trop salé et trop gras. Les repas du soir, tout particulièrement, elles le veulent léger. « Les trois repas du jour sont importants. Cela évite de grignoter ou de manger goulûment pour rattraper le repas précédent qu’on a sauté. Les soirs particulièrement il faut manger léger et avant 21h pour ne pas fatiguer l’estomac et l’organisme », a instruit Dr Folong qui a exhorté l'auditoire à pratiquer régulièrement une activité sportive.

A toutes fins utiles, il est bon de savoir qu’il existe deux types de diabètes : le diabète de type 1 également appelé diabète juvénile ou diabète insulinodépendant, touche moins de 10% de la population et survient lorsque vitre corps ne produit pas ou très peu d’insuline ; et le diabète de type 2 qui touche plus de 90% de la population, survient quand le pancréas ne produit pas assez d’insuline ou que l’insuline produit par le patient agit mal. Sa fréquence est maximale chez les personnes de plus de 60 ans et en surpoids. Dans un cas comme dans l’autre, il est primordial de se faire suivre par un spécialiste, ont insisté les médecins Folong et Goudjinou.