Les attaques de domiciles sont devenues le lot quotidien des habitants de Sikensi (80 Km au nord d’Abidjan). Après un moment de répit consécutif à des opérations de ratissage, l’insécurité refait surface et prend même de l’ampleur dans la ville. Les populations vivent désormais dans la psychose. En effet, il ne peut se passer une nuit sans que des bandits armés ne cambriolent des domiciles.
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Ouattara Jean Williams, enseignant du secondaire, est l’une de leur victime. Selon lui, dans la nuit du 3 au 4 octobre, un groupe de bandits a fait irruption dans sa maison, après avoir défoncé la porte du salon. Bilan, une grosse moto et un ordinateur emporté. Yéo Mahoua, une autre victime, explique qu’il a été visité dans le mois de septembre. Des malfrats ont escaladé sa clôture, sont passés par l’arrière-cour pour accéder au salon, avant d’emporter sa moto. Par ailleurs, la capitale Abidji est devenue un nid de drogués.
De sources sécuritaires, rapporte Fraternité Matin, quatre fumoirs ont été démantelés par les policiers, qui ne disposent plus de véhicules de patrouilles depuis plus d’un an.
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