Dans un rapport publié ce lundi, la Guarda Civil a dévoilé les premiers éléments de l'enquête sur les causes de l'accident qui a coûté la vie à l'ancien Sévillan. La vitesse et la pression des pneus seraient en cause.
On en sait un peu plus sur les circonstances du drame qui s'est joué sur les routes espagnoles ce week-end. Selon les premières conclusions de la Guardia Civil, relayées parMundo Deportivo, José Antonio Reyes, ancien international espagnol et joueur du Real Madrid et d'Arsenal notamment, aurait perdu le contrôle de son véhicule alors qu'il roulait à 237 km/h sur l'autoroute en direction d'Utrera, sa ville natale. La voiture aurait quitté la route «de façon non maîtrisée» avant de s'encastrer dans des blocs de béton présents sur le bas-côté et probablement liés à des travaux réalisés sur les voies, de se retourner et de prendre feu. Le véhicule a été retrouvé à 200 mètres environ de l'endroit où il a quitté l'autoroute, témoignant de sa vitesse, et de la violence du choc.
Toujours selon la Guardia Civil, Reyes n'avait pas utilisé cette voiture, une Mercedes Brabus, depuis plusieurs mois, ce qui fait craindre à la police scientifique qu'elle n'était pas totalement en état de rouler. Les inspecteurs pensent notamment que les pneus n'avaient pas la pression adéquate, et c'est l'éclatement de l'un d'eux qui aurait provoqué l'accident.
Les hommages du monde du ballon rond se multiplient, mais les premières remarques apparaissent également. Santiago Canizares, ex-coéquipier de Reyes en sélection, s'est interrogé sur l'imprudence de l'ancien joueur sur son compte Twitter: «Conduire à grande vitesse est une attitude répréhensible. Dans cet accident il y a eu d'autres victimes en plus du conducteur. Reyes ne mérite pas d'être célébré en héros. Mais cela ne signifie pas que je ne regrette pas ce qu'il s'est passé et que je ne prie pas pour leurs âmes».
Il a ensuite tenu à préciser sa pensée: «Peut-être que je me suis mal exprimé. Il mérite évidemment un hommage, pour sa carrière et sa contribution au football. Je respecte toutes les opinions, même exceptionnellement aujourd'hui, celles qui sont accompagnées d'insultes. Je voulais seulement condamner l'insensibilité et inviter les gens à réfléchir au nombre d'erreurs que nous commettons. Et je pense que c'est totalement compatible avec la douleur». José Antonio Reyes a été inhumé ce lundi dans sa ville natale d'Utrera.
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