Que reprochez-vous exactement à la gestion actuelle du football par la Fédération ivoirienne de football ?
C’est une gestion opaque du président Sidy Diallo et de son équipe. Sous son mandat, plusieurs grands sponsors tels Orange et Bolloré qui ont arrêté leur appui à la sélection nationale, pour des raisons liées à la personne du président de la Fédération. Ce dernier entretient des relations conflictuelles avec des dirigeants de clubs et non des moindres, Me Roger Ouégnin de l’Asec Mimosas et Jacques Anouma, l’ancien président de la fédération. On ne peut pas diriger une fédération de football, espérer glaner des lauriers importants, en ouvrant autant de fronts. Le dernier étant la bagarre avec le président de la Fédération marocaine de football. Quel exemple veut-on donner à nos jeunes footballeurs quand le président de la fédération lui-même se bagarre ? Quel message veut-on passer en terme de fair-play, quand cinq à six jours après, au lieu de s’excuser, on réitère que si cela était à refaire, on l’aurait refait ? A ce niveau, on doit être un exemple, en termes de comportement et de gestion.
De même, il gère sans rendre compte à ses mandants, à savoir les dirigeants de clubs qui l’ont élu. C’est la raison pour laquelle des clubs lui demandent une assemblée générale. L’assemblée générale n’est pas de la mer à boire. Quand on a rien à se reprocher, on ne fuit pas une assemblée générale, on ne conteste pas la procédure de demande d’une assemblée générale, en s’appuyant sur des questions de forme, liées à une virgule ou à un point-virgule ou en usant de chantage à la subvention, pour amener certains signataires à renier leurs signatures.
Au demeurant, Sidy n’a pas su réunir autour de lui tous les animateurs du monde du football en Côte d’Ivoire. Et cette propension au refus du fair-play s’est accentuée à l’issue de sa réélection.
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