Marie Josée Ta Lou, Murielle Ahouré, Méité Ben Youssef et autres ont mis la barre haut au niveau de l’athlétisme ivoirien. Dans quelques années, il faudra poursuivre l’œuvre de ces champions. La Fédération ivoirienne d’athlétisme (Fia) en est consciente et s’active déjà pour assurer la relève. A la faveur de la journée mondiale de l’athlétisme, elle a passé en revue son grenier en organisant samedi dernier une compétition de détection et le championnat des cadets.
Plus de 500 enfants regroupés dans les catégories poussins, minimes, benjamins se sont défoulés sur la piste du stade Félix Houphouët-Boigny dans plusieurs épreuves (100 m, 50 m haie, les sauts (longueur et hauteur), les lancers (poids et javelot) et le relais (4 x 50 m). Les cadets qui étaient soumis aux épreuves olympiques, ont également fait sensation, avec un record réalisé sur le 400 m par Kodjo Gnanzou Désiré (48’80).
Une belle fête sous le regard admiratif de Nah Aminata, secrétaire générale du Cno et plusieurs autres personnalités du monde de l’athlétisme ivoirien. « Avec les différentes performances que les athlètes ont réalisées, on ne peut qu’être satisfait et heureux. Surtout qu’ils ont montré de la motivation tout au long des compétitions. Tout cela montre bien que l’avenir est prometteur. L’objectif, c’est d’avoir une graine que nous allons entretenir les années à venir », a déclaré Jeannot Kouamé, le président de la Fia.
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