Depuis jeudi soir, début de la présentation officielle des condoléances à la famille, le petit terrain Marie-Koré situé au Marcory Groupement foncier ne désemplit pas. Un tour sur les lieux et l’on comprend que celui, qui, dans la vie professionnelle, travaillait comme sous-directeur à la direction des concours et examen, au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle n’aura pas vécu inutilement.
Mais ce n’est pas pour cela uniquement que la ministre et Secrétaire générale du parti du Rassemblement des Républicains (Rdr) s’est déplacée en personne, avec une très forte délégation pour saluer sa mémoire, ce jeudi. Colo était un ami et un frère pour Mr et Mme Kamissoko (l’époux de la ministre) qui l’ont connu dans le monde du sport.
« Colo faisait toujours bien ce qu’il avait à faire. C’était un sportif accompli », confie un de ses anciens coéquipiers à l’Abidjan université club (Auc) où il s’était révélé entre 1970 et 1980. Avant d’intégrer la sélection nationale de basket-ball qui est allée honorer la Côte d’Ivoire en 1981, à Mogadiscio.
Autour de la chapelle, il y avait, d’un côté, la famille biologique de l’illustre disparu, mais surtout ses anciens partenaires de jeu. Noël Amon, Paul Yao, Djadji Clément et bien d’autres sans oublier les dames de leur génération, Oumou Guindo, Mariam Cissé, Inago Christine... Mais le caractère pluridisciplinaire de l’athlète permet de voir l’ensemble des sprinters tels que Nicolas Débrimou, ancien président de la fédération d’athlétisme, des Volleyeuses comme Marthe Kacou, des taekwondo-ins, à l’image de Me Bamba Cheick Daniel, président de la Fédération ivoirienne de taekwondo. Voir tout ce monde au four et au moulin, dans un élan de solidarité,indique clairement combien Camille Gobey a marqué son temps.
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