Brys aurait certainement préféré que l’attention se porte sur ses performances sportives plutôt que sur ce “clash” qui avait vu Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), l’attaquer violemment. « Je suis le Président. Si vous voulez travailler avec nous… Vous êtes entraîneur parce que je vous ai nommé », avait martelé l’ancien attaquant du Barça, furieux ce jour-là. Eto’o avait poursuivi en pointant les « nombreux manquements » de Brys, tout en insistant pour qu’il reste à la réunion sous peine de faire appel au comité exécutif, conformément à la loi.
Interviewé par le journal belge La Dernière Heure ce samedi, Marc Brys a nié avoir ressenti la moindre peur face à Eto’o. « Moi, peur ? Mon papa m’a toujours dit : ne recule pas ! », a répliqué, confiant, l’entraîneur de 62 ans, qui n’avait pas hésité à tenir tête à Eto’o lors de cette confrontation.
Retour imminent au Cameroun !
Alors que son absence prolongée au Cameroun commence à faire parler, le sélectionneur, qui réside actuellement en Crète (Grèce) avec sa famille, s’apprête à revenir sur la terre des Lions Indomptables. Le mois prochain, il dirigera son équipe lors de deux matchs cruciaux pour les éliminatoires de la CAN 2025 – face à la Namibie le 7 septembre et au Zimbabwe le 10 septembre. Brys vise les six points pour rapprocher son équipe de la qualification pour le tournoi, qui se tiendra au Maroc.
Ce sera aussi une opportunité pour confirmer ses débuts prometteurs à la tête de la sélection camerounaise et renforcer sa légitimité, non seulement auprès des supporters et des joueurs, mais aussi vis-à-vis de Samuel Eto’o.
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