Une compétition organisée par le club l’Ats de Yopougon. C’est une saison qui s’achève avec des résultats plus ou moins intéressants dans les différentes compétitions auxquelles nous avons participé, aussi bien sur le plan national qu’international. Nous voulons faire remarquer que nous avons occupé le temps que nous avons prévu, c’est-à-dire ouvrir la saison au mois de mars et la fermer en décembre.
Que retient-on sur le plan international?Sur le plan international, c’est vrai que le rayonnement des Éléphants, cette année, n’a pas été à la hauteur de ce que nous attendions. Au niveau des classements, la prestation des Ivoiriens aux Tours du Bénin et du Cameroun, n’a pas été extraordinaire. Notre meilleur classement a été une 5e place au Tour de Chantal Biya du Cameroun. Je pense que nous aurions pu faire mieux.
Les athlètes ne sont-ils pas vieillissants ? en dehors du problème lié au matériel, est-ce qu’on doit mettre en cause l’âge de nos athlètes? ... Ce sont des réflexions que nous allons mener. Mais, à l’international, notre grosse satisfaction a été au niveau des Dames. Soro Minata a obtenu une médaille de bronze au championnat d’Afrique sur route en Égypte. Ensuite, elle a eu une médaille de bronze au championnat d’Afrique sur piste au Nigeria. Nous avons obtenu deux médailles et cela a été un grand réconfort pour nous.
Si l’on ajoute le Tour de Côte d’Ivoire on peut se féliciter d’avoir eu une année acceptable au niveau des médailles à l’international, surtout au niveau des dames.
Comment envisagez-vous la prochaine saison ? L’année prochaine, nous espérons bénéficier des mêmes conditions auprès du ministère des Sports comme cela a été le cas cette année, sinon aller au-delà. Nous voulons faire en sorte que toutes les deux semaines, nous puissions organiser des compétitions à Abidjan ou aux alentours d’Abidjan. Insister également sur l’utilisation de notre Vélodrome. Cela fait deux années successives que la compétition sur piste nous a permis de remporter des médailles.
Nous allons intensifier l’utilisation du Vélodrome et puis mettre l’accent sur l’organisation des compétitions destinées aux novices. Nous avons visité cette année, 3 régions de la Côte d’Ivoire. L’année prochaine, nous espérons atteindre au moins 5 ou 6 régions avec des compétitions destinées aux novices qui permettent non seulement aux personnes qui veulent faire le vélo de le faire mais aussi de faire de la détection de nouveaux talents. Voilà les axes de développement sur lesquels nous allons insister. Nous pensons également à la formation des mécaniciens de vélos et des entraîneurs. Nous songerons également à former les commissaires et les arbitres. Nous envisageons la réalisation d’un grand Tour de la Côte d’Ivoire avec des pays étrangers pour l’année prochaine.
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