Blessé depuis mai dernier, l’international burkinabè Aristide Bancé a dénoncé des atteintes aux droits des joueurs dans son club d’Al Masry, en Egypte, un pays où il ne compte absolument pas retourner.
Aristide Bancé vide son sac ! Blessé en mai dernier et actuellement en rééducation en Côte d’Ivoire, l’attaquant de 34 ans n’envisage pas de remettre les pieds dans son club d’Al Masry. Interrogé par le site Sport-Ivoire, l’international burkinabè a en effet poussé un coup de gueule à propos des conditions de travail et salariales en Egypte. "Franchement, je ne veux plus retourner en Egypte dans ces conditions où les droits des footballeurs sont constamment bafoués", a dénoncé le buteur.
"Après ma grave blessure, j’ai décidé de mon propre chef de me rendre en Belgique pour mon opération et mes soins. Aucun responsable d’Al Masry n’a pris de mes nouvelles. C’est inconcevable ce qui se passe", a déploré l’Etalon en fustigeant "le manque de respect des contrats" de la part de plusieurs clubs égyptiens. Bancé en a profité pour appuyer les accusations de l’Ivoirien Souleymane Coulibaly, qui avait quitté Al Ahly avec fracas en juin 2017 en se plaignant d’être "traité comme un esclave", sans recevoir de soutien à l’époque.
Bancé interpelle la CAF
"Ils ne respectent pas le contrat et bloquent le passeport des joueurs dès la signature. Ils ne vous paient pas le salaire et évoquent vos performances avant de faire votre virement. Et personne ne peut s’exprimer. Quand le jeune Souleymane Coulibaly criait, personne n’a voulu le croire, mais je vis là-bas et j’ai vu que c’est une réalité. Il faut que la CAF agisse pour mettre de l’ordre dans notre football", a plaidé l’ancien buteur de l’ASEC Mimosas, avant d’adresser un autre coup de gueule en direction des dirigeants de clubs en Afrique subsaharienne.
"C’est également la faute des dirigeants de nos clubs en Afrique noire. Sur 10 mois, ils ne sont pas nombreux à payer régulièrement les salaires. C’est une réalité en Côte d’Ivoire également. Si les joueurs étaient bien traités chez eux, ils n’iraient pas en Afrique du nord se faire maltraiter." L’année passée, Bancé avait déjà poussé un coup de gueule un peu similaire avant de finir par retourner en Egypte. Cette fois, l’Etalon compte bien aller au bout de sa démarche.
Afrik-foot.com
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