Menés après une première période terne, les Lyonnnais se sont transcendés dans la seconde pour renverser Besiktas (2-1), ce jeudi en match comptant pour les quarts de finale de la Ligue Europa. Le match retour, jeudi prochain, s'annonce palpitant.
Du retard à l’allumage. C’est ce que les Lyonnais ont subi durant ce match. Un peu comme contre l’AS Roma au match aller, les joueurs de Bruno Genesio n’étaient pas présents en première période, sans rythme et sans efficacité. Au contraire des Turcs, diablement réalistes sur l’une de leurs premières grosses situations dangereuses : coup franc de Talisca, l'attaquant néerlandais Ryan Babel a été parfaitement lancé sur le côté droit et sa frappe n’a laissé aucune chance à Anthony Lopes.
Au tour précédent, face aux Italiens, les Gones avaient tout renversé durant le deuxième acte en s’imposant 4-1. Dès le début de la deuxième période, les Lyonnais semblent revenus avec la ferme intention de remettre ça, à l’image d’Alexandre Lacazette, beaucoup plus tranchant. Le capitaine lyonnais – en l’absence de Maxime Gonalons, suspendu – a été à deux crampons d’égaliser à la 70e minute sur un déboulé solitaire mais après avoir effacé le gardien, il n’a pas assez redressé le ballon.
Bruno Genesio a décidé très tôt (52e minute) de procéder à deux changements pour insuffler une nouvelle dynamique dans son équipe. D'autant que Rafael était très nerveux et il avait déjà récolté un avertissement qui le privera du retour. L’OL a continué d’exercer une grosse pression sur son adversaire, de faire le siège du but de Be?ikta?.
Il y a eu l’action somptueuse de Mathieu Valbuena (63e) dont la frappe soudaine est passée à quelques centimètres du poteau de Fabri. Il y a eu la tête de Corentin Tolisso sur le poteau (78e). Il y a eu une bonne sortie de Fabri devant Maxwel Cornet (80e). Les Lyonnais ont enfin été récompensés de leurs bonnes intentions par l’égalisation de Tolisso (83e) qui a repris un ballon qui traînait dans la surface.
Non content de ce but, les joueurs de l'OL continuaient leur pressing et Jérémy Morel obligeait Fabri à commettre une belle bourde en lui offrant littéralement le deuxième but, deux minutes plus tard. Un deuxième bust synonyme de victoire et d’espoir de qualification avant le match retour, la semaine prochaine, à Istanbul.
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