La Présidente du Comité de Normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football, Dao Gabala, a animé une conférence de presse hier.
De son récit, on retient que qu’il se passait des choses pas du tout catholiques. Les détails des premières enquêtes du Comité de Normalisation donnent froid dans le dos. Et l’on est pas au bout des surprises sur la gestion scabreuse de la FIF.
Dao Gabala révèle que les enquêtes du Comité de Normalisation ont pointé plusieurs dysfonctionnements.
Plusieurs autres actes inclinent à penser à des soupçons de détournements de fonds. Dans son exposé, elle a mis en exergue des points saillants de la gestion de l’ancien équipe dirigeante de la FIF. « Nous allons aller plus loin pour normaliser le fonctionnement de l’équipe nationale », a prévenu Mme Dao Gabala. Mais qu’a-t-elle découvert qui mérite ce traitement de choc ?
« On ne peut pas normaliser sans toucher à des intérêts individuels qui ne servent pas la collectivité », affirme Dao Gabala en indiquant que « les Eléphants coûtent cher à la Nation« . A titre d’exemple, elle met en lumière un budget de fonctionnement faramineux. « Nous avons constaté qu’au niveau de l’équipe nationale, il n’y avait rien d’écrit, pas de documents, pas de contrats, le montant de la prime des joueurs, rien« , note Dao Gabala.
La Présidente du Comité de Normalisation ajoute: « Les Eléphants étaient hébergés sans contrat d’hébergement. L’hébergement était payé en espèce. Le coût était de plus de 80 millions sans justificatifs. Quand nous sommes arrivés et que nous avons commencé à rentrer dans les détails, on est passé d’un budget de 80 millions à 44 millions pour le même nombre de joueurs.«
« Deuxième élément de Budget, et c’est l’ONS qui nous l’a révélé, le budget de l’eau facturée pour les Eléphants équivalait à 50 litres d’eau par joueur par jour. Le transport des Eléphants de l’hôtel du côté de l’aéroport à Sol Béni était facturé à 1 million. A chaque regroupement des Eléphants, il fallait débourser 3.5 millions en frais de médicaments », a révélé Dao Gabala qui se demande comment font-ils pour jouer s’ils sont si malades à chaque regroupement. Derrière, les dirigeants s’offraient des frais de mission de plus de 160 millions de Francs par an.
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