Après Aristide Bancé et sa saison de feu à l’Asec, un autre joueur pourrait venir de l’Europe pour illuminer la Ligue1 ivoirienne. Doubaï Tapé Thierry, qui sort d’une grave blessure (ligaments croisés) et un coup d’arrêt de 07 mois est aux portes du championnat national. L’ancien de Young Boys (Suisse), Udinese (Italie), Sochaux (France) et Bnei Yehuda (Israël) veut se relancer à partir d’Abidjan.
Au football, tout peut aller vite, dans un sens comme dans un autre. « Alors, il faut s’attendre à tout et se préparer en conséquence », ainsi que le rappelle Doubaï Tapé Thierry. L’international ivoirien de 29 ans est, d’ailleurs, bien placé pour tirer la sonnette d’alarme. Passé par Young Boys de Berne (Suisse) Udinese (Italie), Sochaux (France) …, le voici à la relance à Abidjan avec l’AFAD (probablement), alors que le talent de cet excellent milieu le prédestinait à un parcours plutôt ascendant. Parti de Sochaux au terme de la fin 2013-2014 et un sacre en Coupe de France, le natif d’Adjamé avait posé ses valises à Lucerne (Suisse) avant de s’exiler en Israël. Si déjà, à cette époque, on pouvait s’interroger sur la trajectoire du joueur, c’est la blessure contractée avec les Israéliens de Bnei Yahuda, qui a véritablement freiné son élan. Une rupture des ligaments qui l’a tenu éloigné des stades pendant 07 longs mois. « Après Sochaux et Lucerne, je suis allé à Tel Aviv. C’est là que je me suis blessé. J’ai terminé la saison, ensuite je me suis reposé pour que le genou reste tranquille. J’ai fait la rééducation et maintenant j’essaie de retrouver le terrain », raconte-t-il à l’AFI.
"Ce n’était pas évident"
Visiblement abattu par cette parenthèse douloureuse, Doubaï essaie de garder le sourire, avec une foi à peine voilée. « Ça va, il y a la famille qui est là. Je remercie Dieu pour tout ce que le football m’a donné. Je ne me plains pas, ça va ». Désormais, plus rien compte à ses yeux que la perspective de fouler à nouveau la pelouse. « Le reste, ça viendra après ». Le haut niveau ? Il n’y pense guère. Loin d’un défaitisme, c’est un réalisme de raison. Car, reconnaît-il, ce n’était pas évident au départ. « Quand tu as ce genre de blessure, généralement, tu restes à la maison à regarder les autres jouer. Heureusement, ça va mieux, par rapport au début. Je commence à faire les exercices individuels. Je m’entraîne. J’espère trouver mes sensations au niveau cardiaque et physique ».
"Tout est possible au football"
Pas facile pour celui qui à côtoyé la Serie A italienne et le vestiaire des Eléphants de revenir à la case départ. « Mais c’est aussi cela le football. On est obligé de le prendre ainsi », se console-t-il. Révélé en 2007, lors du festival international de Toulon, c’est encore avec son ancien mentor de cette expédition glorieuse que Doubaï essaie de récrire son histoire. C'est grâce à Alain Gouaméné, nouveau président délégué et directeur sportif de l’AFAD, que l’ancien pensionnaire de l’AS Athlétique a trouvé une porte d’entrée en Ligue1 pour la relance. Et on ose croire qu’il relèvera le défi. « C’est le football. Tout est permis. De la même manière que je me suis blessé étant tout en haut, c’est possible de repartir de zéro et retrouver le haut niveau. » Belle note d’espoir pour un nouveau.
Source : Afi
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