Arrêté la semaine dernière en état d’ébriété au volant de sa voiture, Hugo Lloris n’a pas passé une très bonne semaine. Secoué par la médiatisation de son délit, le gardien des Bleus a été soutenu par Didier Deschamps.
Quand il s’agit de mener ses hommes à la victoire, Didier Deschamps peut avoir de la poigne. Mais il sait aussi se montrer magnanime quand ses poulains font des erreurs. Le sélectionneur de l’équipe de France l’avait déjà montré avec Adil Rami, qui avait fait évacuer l’hôtel des Bleus en pleine Coupe du monde à cause d’une fausse alerte incendie. Le compagnon de Pamela Anderson avait bien cru que cette mauvaise blague serait sa dernière en sélection nationale. Il avait finalement été pardonné par Didier Deschamps.
L’ancien capitaine des Bleus a été tout aussi compréhensif concernant Hugo Lloris. Vendredi 24 août, le gardien de l’équipe championne du monde a été arrêté en état d’ivresse au volant de sa voiture à Londres. Une grave erreur qui a coûté cher au footballeur, aussi moqué sur la pelouse d’une rencontre entre son club, Tottenham, et Manchester United. Du côté de l’équipe de France, on savait simplement que son cas allait être discuté avec Noël Le Graët, le président de la FFF.
Jeudi 30 août, une conférence de presse de Didier Deschamps a permis de savoir ce que pensait le sélectionneur du comportement du capitaine des Bleus. En marge de l’annonce des 23 joueurs retenus pour les prochains matchs de l’équipe de France, contre l’Allemagne et les Pays-Bas, l’ancien défenseur des Bleus a expliqué qu’il avait mis les choses à plat avec Hugo Lloris : « Oui, j’ai discuté avec lui. Il assume ce qu’il s’est passé. Il en est désolé. Il a présenté ses excuses ».
Didier Deschamps ne veut pas jouer au gendarme
Didier Deschamps ne cautionne pas l’erreur du footballeur, qui « ne doit pas arriver », il a rappelé que ses joueurs étaient avant tout « des êtres humains » : « Ce ne sont pas des robots. Il y a des situations qui peuvent arriver sans que ça soit prémédité. Donc je ne vais pas mettre une casquette, avec un sifflet et une matraque non plus ». Le coach des Bleus a aussi rappelé qu’avec le statut de champion du monde, venaient de plus grandes responsabilités : « Au-delà des obligations, la médiatisation est importante ».
Cette pression, le champion du monde 1998 la connaît bien. Il n’a d’ailleurs pas oublié de « mettre en garde » ses joueurs : « Elle est magnifique quand elle est dans le positif. Mais quand c’est négatif, elle prend aussi beaucoup plus d’ampleur. Comme c’est le cas pour Hugo. Ce n’est plus seulement Hugo Lloris gardien de l’équipe de France et capitaine de Tottenham, c’est aussi Hugo Lloris champion du monde. Il faut l’accepter. Ça fait plaisir d’un côté. Mais il faut aussi être vigilant ».
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