L’Allemagne peine à se reconstruire après une Coupe du monde désastreuse. Hans-Peter Briegel reproche à ses compatriotes d’avoir abandonné leur identité au profit de ce que Guardiola prônait du temps où il était l’entraîneur du Bayern Munich.
Le football allemand est plongé dans le marasme. Après une Coupe du monde ratée dans les grandes largeurs, la Nationalmannschaft a manqué l’occasion de se rattraper en Ligue des nations, une compétition récente achevée à la dernière place de son groupe, synonyme de relégation. Les Allemands cherchent un coupable. Hans-Peter Briegel, l’ancien défenseur de la sélection allemande en a désigné un, pour le moins surprenant: Pep Guardiola.
"Avoir le contrôle du ballon n'est pas suffisant"
A la tête du Bayern Munich entre 2013 et 2016, le technicien espagnol, aujourd'hui à Manchester City, a imposé sa vision du football, avec un succès certain. "Depuis que Guardiola est arrivé au Bayern Munich, quelque chose a changé, a confié l’ancien défenseur à la Repubblica. Nous avions l’illusion que 75% de possession était nécessaire pour gagner. Mais avoir le contrôle du ballon n’est pas suffisant pour obtenir un résultat, pas toujours du moins."
Méditer les leçons du passé
La Nationalmannschaft en a offert un exemple lumineux lors de la dernière Coupe du monde. La caricature du jeu de possession à outrance (défaite 2-0 contre la Corée du Sud avec 74% de possession du ballon) a desservi les hommes de Joachim Löw, incapables de proposer de l’alternance et davantage de verticalité dans le jeu. La France, à l'inverse, est parvenue à décrocher le sacre mondial avec un jeu beaucoup plus restrictif. Une leçon à méditer.
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