Joseph Bouasse est décédé ce 25 mai 2020 en Italie, à l’âge de 21 ans, d’un arrêt cardiaque. Les hommages se multiplient à la mémoire de ce jeune footballeur camerounais, passé par l’AS Rome.
Joseph Bouasse Ombiogno Perfection, né le 1er septembre 1998 à Yaoundé, n’était sûrement pas le plus renommé et le plus talentueux des footballeurs camerounais. Mais sa mésaventure en Italie, lorsqu’il avait été abandonné en 2014 dans une gare par un agent véreux, puis accueilli par une équipe de réfugiés et de demandeurs d’asile (Liberi Nantes), avait ému l’opinion publique locale.
L’AS Rome, l’un des clubs les plus prestigieux du pays, lui avait alors offert sa chance, quelques mois après un match amical face à Liberi Nantes.
C’était en 2016-2017 avec, par la suite, un prêt dans le club de Vicenza. Malgré cette expérience non-concluante en sélection de jeunes (Primavera), la Roma n’a pas oublié le milieu de terrain âgé de 21 ans. La formation romaine a ainsi été une des premières à rendre hommage à celui qui venait de s’engager avec l’Universitatea Cluj, en Roumanie.
« Tout le monde au club est infiniment attristé par le décès de Joseph Bouasse Ombiogno Perfection, ex-joueur de la Primavera, a tweeté l’AS Rome. Nos pensées sont tournées vers tous ses proches, dans ces moments difficiles. RIP ».
L’Allemand Antonio Rüdiger de Chelsea (Angleterre), ex-partenaire de Joseph Bouasse Ombiogno
Perfection à la Roma, s’est également ému du destin de son ex-protégé : « Horrible nouvelle. Je suis si triste de l’apprendre. Reste en paix, mon frère. Un jeune talent qui nous a quittés trop tôt. Condoléances à toute la famille. »
Même s’il a quitté sa terre natale à un âge précoce, les Camerounais n’ont pas oublié Joseph Bouasse Ombiogno Perfection. Le président de la Fédération de football, Seidou Mbombo Njoya, a publié ce message : « C’était une belle promesse pour nos sélections nationales et pour notre football. Mes pensées vont à sa famille et à ses proches. »
Ces dernières années, de nombreux footballeurs camerounais sont morts prématurément et tragiquement pour différentes raisons, de Marc-Vivien Foé en 2003 à Patrick Ekeng en 2016 en passant par Eric Kamdem en 2009, Albert Ebossé en 2014 ou Valéry Mézague la même année.
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