Peu brillant, mis en difficulté par Lorient, Nice s'en sort encore grâce à Mario Balotelli. Longtemps transparent, le fantasque attaquant italien a finalement donné la victoire à son équipe (2-1), qui continue de trôner en tête de la Ligue 1. Balayé par Krasnodar en Europa League, Nice voulait relever la tête en Ligue 1, où les Aiglons sont encore la seule équipe invaincue.
Et pour la réception de Lorient lors de la 8e journée, Lucien Favre avait sorti l’artillerie lourde, avec notamment Younès Belhanda et Mario Balotelli titulaires en attaque. Une rencontre placée sous le signe de l’hommage à René Marsiglia, décédé il y a une semaine. Passée l’émotion, les Niçois n’allaient pas tarder à piquer leur adversaire. A peine dix minutes de jeu et Ricardo Pereira surprenait sur sa gauche un Lecomte peu inspiré et ouvrait le score. Tranchants par à-coups à l’image du feu-follet Jimmy Cabot, les Merlus réagissaient. Et c’est d’ailleurs l’ancien Troyen qui se procurait la balle d’égalisation, mais croisait trop sa frappe après avoir éliminé Dante (17e). Steven Moreira s’essayait à son tour mais sa tentative s’envolait au-dessus des buts de Cardinale (19e).
Le rythme retombait et le match en devenait soporifique, à l’image d’un Belhanda transparent et d’un Balotelli errant sur le terrain. Seules les quelques accélérations de Cabot illuminaient la rencontre. Mais c’est bien le Gym qui rentrait aux vestiaires avec un but d’avance.
Balotelli amorphe..
puis décisif ! Dès le retour des vestiaires, c’est encore Cabot qui martyrisait la défense niçoise. Le milieu offensif était accroché et obtenait un bon coup-franc aux 25 mètres, sur lequel Mvuemba frappait juste à gauche des buts adverses. Puis, Cardinale s’interposait sur une volée de Cabot (48e). Nice souffrait mais se procurait une énorme balle de 2-0. Mais Balotelli, seul au point de penalty, ne pouvait couper convenablement la trajectoire du centre de Ricardo Pereira (51e). Puis c’est Seri, idéalement servi en retrait par, qui voyait sa frappe passer largement au-dessus.
Trop peu pour faire le break. Et à force de ronronner, l’OGCN allait logiquement se faire punir. Remarquablement servi en profondeur par Mara, l’inévitable Benjamin Moukandjo inscrivait son 4e but de la saison et offrait une égalisation méritée aux visiteurs (1-1, 62e). Nice se réveillait enfin. Balotelli filait au but mais son contrôle était trop long et Lecomte pouvait s’emparer du cuir (66e). Les attaques azuréennes passaient souvent par le côté droit, à l’image de Pereira. Le latéral Brésilien délivrait quelques bons centres, trop souvent gâchés par ses attaquants. En contre, Lorient se procurait quelques balles de 2-1.
A l’entrée de la surface, Mesloub s’ouvrait l’angle de tir mais croisait trop sa frappe (70e). Deux minutes plus tard, les hommes de Sylvain Ripoll étaient tout proches de prendre l’avantage sur corner, mais la volée de Mara heurtait la transversale. Cabot, toujours aussi intenable, trouvait quant à lui le petit filet extérieur de Cardinale (78e). Sentant son équipe reculer, Lucien Favre lançait Pléa à la place de Bodmer pour redynamiser son attaque (76e). Pari gagnant : à cinq minutes de la fin du match, l’ancien Lyonnais servait en retrait Cyprien, lequel décalait Balotelli, dont la délicieuse frappe enroulée laissait Lecomte pantois (2-1, 86e). Sur un geste de grande classe, l’Italien sauvait son match. Un but qu’il célébrait en enlevant son maillot, ce qui lui valait un carton jaune.
Anodin, jusqu’à cette friction avec Moreira dans les arrêts de jeu, sur laquelle Super Mario récoltait un second avertissement (très sévère), synonyme d’expulsion. Qu’importe, grâce à sa nouvelle coqueluche, Nice enchaîne sans briller et reprend sa place de leader, qu’occupait depuis samedi soir Monaco. Pour Lorient, le scénario est cruel. Mais après Lyon, les Merlus ne feront pas tomber un nouveau cador du championnat. Et restent englués dans la zone rouge, à la 19e place.
1 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2016 (23:30 PM)Participer à la Discussion
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