L’ASEC Mimosas est introuvable dans les rassemblements décisionnels de la Fédération Ivoirienne de Football. Un fait récurrent et encore remarqué lors de l’Assemblée Générale Ordinaire du 24 juin 2017. La recherche de ce qui cloche ne débouche pas forcément au seul endroit où tous les regards sont dirigés. Au-delà de la guerre froide qui pourrait exister entre l’ASEC et à la FIF, Me Roger Ouégnin, selon une source, serait également remonté contre certains de ses pairs.
En effet, tout démarre lors de la fronde de fin de saison 2013-2014. Réunis au sein de la Conférence des présidents de clubs, les dirigeants du football ivoirien prennent position contre des résolutions du séminaire bilan de la FIF, organisé le 29 août 2014 à Bingerville. Alors que la FIF fait une proposition de changement de formule du championnat et sur la clé de répartition des ressources additionnelles, la Conférence demande un bilan détaillé de la gestion des ressources sur l’année 2014, et exige le paiement d’arriérés de subvention. Préalables avant toute reprise de compétition.
A cette période là et avec Yoboua Cévérin (président de l’AS Tanda) à sa tête, la Conférence semble décidée, compacte. Et ce, jusqu’à ce qu’une réunion d’explications au siège de la FIF, à Treichville, ne remette l’union sacrée en cause. Selon une source, alors que tous étaient d’accord sur les points de négociation, Me Roger Ouégnin est lâché en plein vol par ses acolytes. Une trahison mal vécue, une marche-arrière inacceptable autant que « les propos durs, voire insultants, tenus par Arthur Aloco Kouassi (actuel président de la commission de recours de la FIF) à l’endroit de Me Roger Ouégnin, sans que Salif Bictogo et autre Yoboua Cévérin n’objectent », nous confie notre source.
Raillé par la FIF et trahi par ceux qu’ils pensaient acquis, Me Roger Ouégnin qui se confond à présent avec l’ASEC, a décidé de s’abstraire des débats et des combats. Les Mimosas ne participeront qu’au championnat et autres compétitions organisées par la faitière. Sans se confondre dans aucune autre lutte. Pour preuve, alors que certains clubs avaient décidé de boycotter la première journée de Ligue 1 de la saison 2015-2016, l’ASEC faisant la sourde oreille, s’était présentée à Abengourou pour y participer.
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