La Coupe du monde 2018 a pris fin depuis le 15 juillet dernier et l’heure est aujourd’hui au bilan. En En ce qui concerne l’Afrique, le président de la Confédération africaine de football (CAF) Ahmad Ahmad l’a jugé foncièrement mauvais et s’est posé beaucoup de questions samedi et dimanche à Rabat lors d’une Conférence d’évaluation.
Pour la première fois depuis 1982, l’Afrique n’a pas qualifié le moindre de ses représentants en 8e de finale de la Coupe du monde en cette année 2018. C’est en partant de ce constat douloureux que la CAF a décidé d’organiser un symposium (intitulé "Conférence d’évaluation de la participation des équipes africaines à la Coupe du Monde de la FIFA Russie 2018") à Rabat ce week-end en présence des sélectionneurs concernés et d’experts.
En ouverture des travaux samedi, le président de la CAF, Ahmad, a dressé un bilan sans concession sur la participation africaine au Mondial russe. « Nos cinq représentants ont inscrit en quinze matchs quinze buts seulement et un but contre son camp et ont encaissé la bagatelle de vingt-six buts. Sur les quinze matchs, les cinq (équipes) africaines ont gagné trois matchs, fait deux nuls et perdu dix fois. (…) Aucune n’est parvenue à passer le deuxième tour », a listé le dirigeant.
Ahmad et la "déroute" africaine
« C’est un bilan maigre et inquiétant. Aucun n’est parvenu à passer le 2eme tour. Pourquoi une telle déroute ? Pourquoi un tel bilan ? Pourtant les joueurs africains garnissent les clubs les plus prestigieux de la terre. Pourtant notre continent est perçu comme un réservoir universel de talents. Pourtant nous disposons d’un public que la terre entière nous envie. Que manque-t-il exactement à nos représentants pour rivaliser d’ardeur, de talent et d’efficacité avec les meilleurs du monde ? S’agit-il de dysfonctionnements dans la préparation ? De gestion ou de management des effectifs ? », s’est interrogé le Malgache.
« Comme les Africains, les Asiatiques n’ont jamais gagné la Coupe du monde. Pourtant les spécialistes semblent tous accréditer la thèse selon laquelle intrinsèquement et donc techniquement les joueurs africains sont presque au meilleur niveau mondial », a poursuivi Ahmad. En espérant que ce colloque en présence des représentants techniques et de management, d’experts, joueurs et légendes permette d’apporter les bonnes réponses à ces questions.
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