Le numéro 10 brésilien coûte cher à Paris, mais il lui rapporte aussi énormément en termes de notoriété, de merchandising et de partenariats.
On va mesurer encore un peu mieux ce que représente Neymar aux yeux du monde. Le Brésilien doit en effet réapparaître dans la vie parisienne à Shenzhen (Chine) où il sera la star du Trophée des champions, samedi, même s’il ne jouera sans doute pas. En attendant, un an après son arrivée, le PSG mesure déjà de façon sonnante et trébuchante son impact sur sa notoriété et sur ses affaires.
Depuis sa signature, Paris a enregistré une hausse spectaculaire de son merchandising : + 78 %. Le maillot est bien sûr le produit dérivé le plus vendu et le flocage Neymar représente la moitié des demandes parmi les ventes opérées par le PSG. Mbappé, l’autre nouvelle star, s’affiche loin derrière, sur 23 % des tuniques achetées.
L’effervescence s’est prolongée côté tribunes, puisque le Parc des Princes a vendu l’intégralité des billets disponibles à tous les matchs, ce qui n’était jamais arrivé dans son histoire. Sur les réseaux sociaux, dès les trois premiers mois de l’ère Neymar, le PSG avait engrangé presque 3 millions de nouveaux abonnés.
Une ouverture du marché en Asie : merci Neymar
Le Brésilien a aussi donné un sacré coup de main aux commerciaux du club. Son nom ouvre toutes les portes pour les discussions autour des contrats de sponsoring, que Paris compte bien revoir sérieusement à la hausse à leur échéance. Unibet et Renault ont signé deux gros contrats récemment, chiffrés en millions d’euros annuels. En Asie, où le numéro 10 est une méga star, Paris commence à percer, à l’image d’un accord de plus de 20 millions d’euros sur trois ans et demi avec Desports.
« Grâce à Neymar, les retours sont beaucoup plus importants avec nos partenaires en Asie », confie-t-on au PSG. Dans un an, le renouvellement du sponsor maillot principal (actuellement Emirates, pour environ 25 millions d’euros annuels) devrait permettre de mieux matérialiser le bond effectué par Paris.
C’est aussi à ses ennemis qu’on reconnaît sa puissance. Et depuis qu’il a fait exploser le marché des transferts l’été dernier en payant la clause libératoire de Neymar (222 millions d’euros), le PSG n’en manque pas, sur fond d’accusations de non-respect du fair-play financier. Depuis un an, les clubs espagnols portent les clauses de sortie de leurs meilleurs joueurs à des niveaux surréalistes. Une autre facette de la crainte qu’inspire désormais Paris.
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