Déjà sous pression avec un zéro pointé en Ligue 1, en ballotage défavorable en Ligue des champions et toujours sans victoire cette saison, Nice devrait lancer Wesley Sneijder et Mario Balotelli dès samedi (20h00) contre Guingamp.
Les champions d'Europe à la rescousse. Vainqueurs de la C1 2010 avec l'Inter Milan, le milieu néerlandais, pas encore au top physiquement, et le buteur italien, à peine en fin de convalescence, doivent redonner un peu de confiance à un GYM martyrisé à Naples (2-0) en barrages de C1 et battu lors des deux premières journées de championnat.
L'entraîneur Lucien Favre devrait opter pour une gestion globale des deux rendez-vous rapprochés, l'En Avant d'abord, pour stopper l'hémorragie et lancer et relancer "Wes" et "Super Mario".
"Balo" s'était blessé aux ischios le 26 juillet devant l'Ajax Amsterdam, et le dernier match avec Galatasaray de Sneijder, recruté libre le 7 août, remonte à beaucoup plus loin. Mais les deux étaient à l'entraînement jeudi et Favre a laissé entendre qu'il les alignerait samedi, mais combien de temps chacun? "C'est un calcul à faire", a-t-il expliqué.
Mais en L1 l'OGCN ne peut déjà plus calculer. Les Aiglons ont déjà épuisé la moitié de leur quota de défaites en championnat de la saison passée, où ils n'ont perdu que quatre fois, dont deux lors des trois dernières journées.
- Jallet : "On n'est pas mort"
En qualifications pour la Ligue des champions ils ont éliminé l'Ajax Amsterdam mais sans gagner (1-1/2-2), et ont chuté à Naples, avec en outre deux exclus, Alassane Plea et Vincent Koziello. Favre n'a donc aucune raison de les ménager contre Guingamp puisqu'ils seront suspendus contre le Napoli.
Nice n'a statistiquement plus que 17% de chances de qualification au match retour, mardi.
"Est-ce l'état d'urgence? Oui et non, répond Christophe Jallet. Les points perdus seront durs à rattraper. La réception de l'EAG est importante à double titre. Pour nous replacer en L1 et retrouver une confiance qui s'effrite un peu même si je ne ressens aucun défaitisme dans le groupe. Je ne suis pas inquiet."
Titularisé pour la première fois au San Paolo, Jallet compte sur la force collective de Nice pour redresser la barre contre les Bretons. "Il y a une vraie identité de jeu, un travail que je découvre, note-t-il. Je comprends mieux désormais pourquoi cette équipe était si difficile à jouer".
Quant au deuxième match du diptyque, "On n'est pas mort", assure Jallet. "Face au Napoli, toutes les équipes sont sur un fil. C'est un très gros calibre qui se trouve les yeux fermés avec beaucoup de qualité technique. Mais le vestiaire est convaincu qu'il y a une petite place", insiste l'international.
Les faits de match ont été souvent défavorables au GYM dans un été de reconstruction, les boulettes - celles du gardien Yoan Cardinale par exemple - ou les carences - de Malang Sarr - ont coûté cher.
Dès le coup de sifflet final de la première manche, Mario Balotelli s'est annoncé sur les réseaux sociaux pour les retrouvailles européennes. Qu'il commence par se rassurer samedi.
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