Le Français a été exclu lors de la finale de la Coupe de France et pourrait rater quatre matchs. Le Brésilien a eu une altercation avec un spectateur et risque jusqu’à huit matchs de suspension.
La Fédération française communiquera jeudi sur son site Internet ses premières décisions. Sa commission fédérale de discipline étudie ce jour-là deux dossiers parisiens : Kylian Mbappé, exclu en fin de prolongation pour un tacle appuyé sur Damien Da Silva, et Neymar, pour une altercation avec un spectateur du Stade de France dans l’allée le conduisant au podium où il allait chercher sa médaille. Les deux cas sont évidemment distincts.
Selon les différents barèmes, le champion du monde français risque entre trois et quatre matchs de suspension. Il est d’ores et déjà suspendu pour le déplacement de son équipe à Montpellier mardi soir, (19 heures) en match en retard de la 34e journée de L1.
Le cas Neymar est aussi au menu mais il pourrait être mis en délibéré, le temps de lancer une instruction. L’éventuelle sanction sera alors connue lors de la prochaine réunion de la commission, le 10 mai. La star brésilienne risque théoriquement entre trois et huit matchs de suspension. Il peut jouer les deux rencontres de la semaine, face à Montpellier ce soir et Nice samedi car aucune sanction ne prendra effet avant le début de la semaine prochaine.
Neymar pourrait échapper à une sanction
La tendance est à une punition « light », le Brésilien ayant été clairement provoqué par ce fan en mal de buzz sur les réseaux sociaux. Il pourrait même totalement échapper à une sanction. Les dirigeants du PSG sont d’ailleurs en colère par rapport à cet épisode. Ils relèvent une faille dans l’organisation de la finale, dans l’aspect sécuritaire, avec un public, selon eux, trop proche physiquement des joueurs qui montaient les marches. Avant de s’en prendre à Neymar, l’homme en question a traité Verratti de « raciste ». En Angleterre, ce genre de comportement peut conduire à une interdiction de stade.
En attendant, Neymar est houspillé de partout. Par son entraîneur, d’abord. « Je n’aime pas, ce n’est pas possible de faire ça, explique Thomas Tuchel. Ce n’est simplement pas possible ! » Mais les critiques les plus virulentes viennent du Brésil, où l’idole a été « découpée » par les médias, qui l’ont qualifié de « lâche » ou d'« adolescent rebelle » après son geste d’humeur.
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