Gana Gueye ne touchera pas sans doute pas cet argent pour avoir délibérément boycotté le match face à Montpellier, marqué par un soutien à la communauté LGBTQ+ à travers le flocage des numéros à leurs couleurs.
La prime d’éthique n’est en fait pas un bonus mais une sorte de malus infligé au joueur, « intégré au salaire mensuel », explique-t-on au Paris Saint-Germain, à Europe 1. Tous les autres joueurs, comme le révèle le reportage, ont une prime d’éthique selon leur standing. Cela peut aller de « 33.000 euros à 375.000 euros ».
A suivre Gilles Favard qui intervenait sur le plateau de TPMP, Gana Gueye tourne aux alentours de 300.000 euros (197 686 000 Fcfa). Une somme qu’il ne touchera donc pas.
Les joueurs doivent respecter 12 règles au total. Le comportement « envers ses coéquipiers, adversaires », la « ponctualité et l’assiduité » aux entraînements ou encore le « respect des engagements des joueurs envers les médias », autant de points que le joueur du Paris Saint-Germain doit respecter pour espérer toucher, chaque mois, l’intégralité de sa prime. Et donc le bon comportement vis-à-vis des supporters.
Le club précise à Europe 1 « qu’aucun joueur n’a jamais été pénalisé pour ne pas avoir applaudi les supporters » en fin de rencontre. Quand bien même Neymar ou d’autres rechignaient à venir aux abords des tribunes Boulogne ou Auteuil au coup de sifflet final.
Paris est-il le seul à appliquer une prime d’éthique ? Non. D’autres clubs, de tous niveaux, l’appliquent.
C’est le cas par exemple à Lyon. A l’époque où ils portaient le maillot lyonnais, Mathieu Valbuena et Alexandre Lacazette avaient respectivement une prime d’éthique de 30.000 et 20.000 euros mensuels.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article